Sobriété énergétique : quelle est l’influence de la température sur sa consommation d’énergie ?

par La rédaction de TF1info | Reportage vidéo Cyril Adriaens-Allemand, Christophe Nieulack
Publié le 2 septembre 2022 à 20h04, mis à jour le 3 septembre 2022 à 22h51

Source : JT 20h WE

Cet hiver s’annonce compliqué en France avec un risque de coupures d’électricité important.
Un moyen d'éviter des coupures, c'est de consommer moins.
Parmi les mesures les plus efficaces, il y a le fait de baisser la température de son chauffage, le 20h de TF1 propose un guide des bonnes pratiques.

Face à la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, le gouvernement tente de rassurer les Français pour cet hiver. En effet, le risque de coupures d’électricité inquiète de plus en plus. Depuis lundi, l’exécutif annonce la marche à suivre et demande tant aux entreprises qu’aux particuliers une "responsabilité collective" en matière d’économies d’énergie. Le but est clair : atteindre à tout prix la sobriété énergétique pour éviter le pire. La ministre de la Transition énergétique se veut tout de même rassurante. Vendredi, elle a souligné que tous les réacteurs français allaient redémarrer pour permettre une consommation d’électricité adéquate, même s’il était primordial de consommer de manière différente.  

7% de moins sur la consommation d’énergie en moins à l’intérieur

Le chauffage représente à lui seul 65% de la consommation d'énergie des particuliers dans leur logement. Pour Bertrand Roux, chauffagiste, il est possible de réaliser jusqu'à 15% d'économie à condition de respecter certaines règles. "Il est préférable de ne pas générer d'a-coup, de variations de températures trop importantes. Vous allez consommer beaucoup d'énergie pour regagner ces quelques degrés."

Dans la journée, en votre présence, il est conseillé de régler ses radiateurs sur 19 °C. Dans la nuit où lorsque vous êtes absents, c'est 16 °C. "Quand on va baisser la température d'un degré dans son appartement ou dans sa maison, on va tout de suite diminuer sa consommation d'énergie. On estime qu'un degré en moins, c'est à peu près 7% de moins sur la consommation d'énergie", explique Florence Clément, responsable de l’information grand public pour l’Agence de l’environnement et la maitrise de l’énergie (ADEME)

Qu’en est-il de l’extérieur ?

Au cours d'un hiver classique, la consommation peut atteindre jusqu'à 75.000 mégawatts, contre 100.000 pour un hiver très rude. "Un degré de température en moins, c'est 2400 mégawatts en plus, c'est la production de plusieurs réacteurs nucléaires, c'est l'équivalent de la consommation de grandes villes", développe Thomas Veyrenc directeur exécutif en charge de la stratégie, de la prospective et de l’évaluation pour RTE. En France, on observe deux pics de consommation par jour, entre 8h et 11h le matin et entre 18h et 21h le soir.


La rédaction de TF1info | Reportage vidéo Cyril Adriaens-Allemand, Christophe Nieulack

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