HISTOIRE - Le dernier compagnon de la Libération s'est éteint à l'âge de 101 ans. Jusqu'au bout, il aura témoigné et fait vivre les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale.
À 19 ans, Hubert Germain rejoint l'Angleterre pour continuer le combat avec la France libre contre l'occupant nazi. Des sables brûlants du désert libyen à Bir Hakeim à ceux des plages du sud de l'Hexagone, lors du débarquement en Provence d'août 1944, il était là. Entre temps, il y a l'Italie. Avant la terrible bataille de Monte Cassino, Hubert Germain est blessé au combat. C'est là qu'il reçoit la médaille de l'ordre de la Libération et devient donc compagnon. Une médaille qu'il porte plus haute que les autres : elle le lie à une exigence, dit-il, celle de servir son pays.
Après la guerre, Hubert Germain poursuit son engagement au service du pays. Il devient maire puis député et ministre. Rien de surprenant pour cet homme qui a versé son sang pour défendre la République et la démocratie. C'était, d'après lui, un combat vital à notre époque, qu'il a mené jusqu'au bout. "Ne jamais plier !", disait-il.
Hubert Germain disait qu'à la mort du dernier compagnon, la flamme de la Résistance s'éteindrait, mais qu'il en resterait les braises. À nous aujourd'hui de les entretenir.
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