Dans les zones les plus touchées, les pompiers n'ont que quelques heures pour nettoyer tous les foyers avant la reprise du vent. La zone à surveiller est immense alors que le feu peut repartir à tout instant Une course contre la montre.
1 200 pompiers sont toujours sur le front. Ils avancent mètre par mètre pour éteindre chaque flamme, chaque braise. C'est un travail minutieux, laborieux aussi, afin d'éviter toute reprise d'incendie. Sur cette zone déjà durement touchée, à l'aide de leurs lances, les pompiers utilisent une technique préventive : le noyage. "Ce qu'on fait, c'est qu'on mouille une partie du non-brûlé et une partie du brûlé pour que cette dernière ne reprenne pas feu", explique un pompier.
Ce jeudi après-midi, pourtant, six reprises de feu sont enregistrées. 250 engins au sol, dans le ciel... À chaque fois, de lourds moyens sont mobilisés pour en venir à bout. Les soldats du feu semblent exténués. L'incendie a démarré lundi après-midi. Il s'est vite propagé vers le sud avant qu'un autre front ne s'ouvre plus à l'est. Sur ces images satellites dans la vidéo en tête de cet article, on découvre l'étendue des dégâts. La zone noire ravagée par les flammes totalise plus de 8 000 hectares.
Ce jeudi soir, l'une de nos équipes a pu filmer cette zone difficile d'accès, en grande partie calcinée. Voilà ce qu'il reste d'un bâtiment, à côté, la carcasse d'un véhicule. Quelques kilomètres plus loin, dans un secteur pour l'instant épargné, les pompiers déploient ce produit rouge que l'on appelle du "retardant". Il permet de limiter la propagation du feu, de la diminuer voire de l'arrêter. Mais sécuriser tout le secteur va prendre du temps. Tous les moyens restent déployés au moins jusqu'à dimanche.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info