Incendies dans Var : les sinistrés pensent à l’après

Publié le 20 août 2021 à 20h06, mis à jour le 20 août 2021 à 21h29

Source : JT 20h WE

En attendant une accalmie, parmi les 10 000 personnes évacuées de la région, certaines regagnent leurs habitations avec en tête, face à l'immensité des dégâts, une préoccupation majeure : celle de la vie d'après cet incendie, le pire de l'année en France.

Les grands-parents de Nadine Castellan ont construit cette maison dans les années 60. Sa valeur était pour elle inestimable. Mais les images parlent d'elles-mêmes. Il ne reste plus rien, si ce n'est un amas de gravats et de murs ravagés par les flammes. "C'est une part de nos vies qui part en fumée. Il y a bien des dégâts qui sont faits, qui sont sentimentaux. Et ça, on ne pourrait pas les remplacer", regrette cette habitante de Grimaud (Var). Aujourd'hui, elle pense d'abord aux locataires qui occupaient sa maison. Contraints de partir en urgence lundi soir, ils sont depuis hébergés par des proches.

Comme eux, des dizaines d'habitants de la région ont perdu leurs logements dans les flammes. Si certains ont trouvé refuge chez leurs familles, ces solutions ne sont que temporaires. Dans la commune de Cogolin, le maire vient de demander l'aide du gérant d'un camping. Les sinistrés pourront occuper ces mobil-homes gratuitement dès la semaine prochaine, et ce, pour une durée indéterminée.

Trois kilomètres plus au sud, nous prenons la direction du domaine viticole de Karim Hernandez, ou du moins ce qu'il en reste. Tout a brûlé. Le hangar où il stockait ses machines est ravagé. Les pertes s'élèvent à plus de 400 000 euros. Il attend désespérément des nouvelles de son assurance. Ils ont tout perdu en quelques heures, mais pour les sinistrés de la région, il faudra des mois voire des années avant de retrouver une vie normale.


La rédaction de TF1info

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