Le pass sanitaire européen est entré en vigueur cette semaine. Un nouveau dispositif qui a attisé la méfiance de certains internautes. Sur les réseaux sociaux, on dénonce un traçage des usagers.
Pour le pass sanitaire français qui permet d'accéder aux concerts par exemple, le contrôleur voit le nom, prénom, date de naissance et si la personne peut entrer ou pas. Le but est d'éviter l'usurpation d'identité.
Pour circuler en Europe, l'application dévoilera davantage d'information, comme le type de vaccin, le nombre de doses et la date du test. Tout cela parce que les règles sont différentes d'un pays à l'autre. La Grèce par exemple demande un test de moins de 72 heures, alors que pour l'Espagne, c'est moins de 48 heures.
Selon la CNIL, les garanties qui sont prévues par le gouvernement permettent de limiter au strict minimum l'accès à ces données personnelles. À noter que ces données ne sont pas conservées. Le décret précise bien que l'application qui sert à contrôler ne fait que lire le justificatif médical.
Toutefois, la CNIL admet qu'il est possible pour une personne malintentionnée et compétente techniquement d'accéder à l'intégralité des données intégrées au QR code. Il peut par exemple savoir dans quel centre le test a été réalisé.
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