Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, a dévoilé ce mercredi au 20H de TF1 le nouveau geste du groupe en faveur des automobilistes.Il a annoncé que le groupe allait garantir des prix inférieurs à 2 euros dans l’ensemble de ses stations jusqu'à la fin 2023.Comment cette annonce est-elle accueillie, alors que le prix des carburants reste très élevé ?
À partir du 1er mars prochain, et jusqu’à la fin de l’année, les prix des carburants ne dépasseront pas 1,99 euro dans l’ensemble des 3400 stations-service que TotalEnergies compte en France, a annoncé son PDG, Patrick Pouyanné, ce mercredi soir dans le 20H de TF1. Cette promesse, valable sur l’ensemble des carburants essence et diesel du groupe, hormis le sans-plomb 98 et le diesel Excellium de qualité première, s’appliquera même dès ce week-end dans ses stations d’autoroute.
Mais justement, dans une station d’autoroute, l’annonce faite par Total ne fait pas l’unanimité auprès des automobilistes. "2 euros ? Non, c’est trop ! 1,5 euro 1,8 euro, oui, il faut redevenir à la normale", estime une femme. "2 euros, c’est très cher sachant qu’on a vu les bénéfices que faisait Total, donc il pourrait faire un effort", poursuit un homme. "C’est une bonne nouvelle parce que je suis consommateur mais ça ne résout pas le problème de fond", ajoute un autre.
Ce qu’ils souhaitent, c’est un retour au plus vite des aides publiques ou une baisse des taxes sur les carburants. "Ce sont des produits de grande consommation donc l’État devrait intervenir pour faire ce qu’il faut et qu’on ne subisse pas des hausses comme ça", affirme encore un autre automobiliste. Car depuis la fin des ristournes le 31 décembre, le budget carburant des Français est reparti à la hausse.
La grande distribution n’envisage pas de baisser les prix
Abdel habite dans le Lot-et-Garonne, loin des grandes villes. "Le moindre déplacement, c’est la voiture. On veut aller chercher du pain, c’est la voiture", peste-t-il. Il recherche dans les stations des supermarchés les meilleurs tarifs. "Ici, à Intermarché, ça m’arrive rarement de le faire ici. C’est moins cher à Leclerc. On est vraiment obligés de choisir", poursuit-il.
Nous avons contacté trois enseignes nationales de la grande distribution. Aucune n’envisage de baisser les prix ou de les bloquer. C’est le cas également pour Sandrine Labadie, gérante d’un supermarché. "On a un salarié qui est pompiste, qui sert les clients, donc effectivement, j'ai son salaire à prendre en compte et on est déjà très bas en marge carburant", explique-t-elle. Reste le chèque carburant de 100 euros dont peuvent bénéficier environ huit millions de personnes éligibles. Les demandes sont à faire avant la fiin mars.
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