Pour concrétiser l’idéal d’égalité de chance. Chaque année, la Maîtrise populaire de l'Opéra Comique repère les talents dans les collèges des quartiers les plus défavorisés. Une école de l’excellence qui apporte bien plus qu’une formation musicale.
C’est à force de les voir que nous nous sommes posés des questions. En chorale et à grand renfort de mimes, ici, pour l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, au cœur du palais royal, en plein air pour assurer un concert post-confinement ou encore pour s’emparer de la salle Favart.
D’où venait donc ces enfants, petits et grands, très à l’aise question chant ? On nous a donné rendez-vous à Paris, dans ce collège public, pour rencontrer les heureux élus de ce cursus unique, celui de la Maîtrise populaire de l’Opéra Comique. Des élèves du CM1 à la terminale dont le temps scolaire se partage autour de disciplines artistiques. Avec comme ambition de se produire sur scène en répondant plusieurs fois par an à des auditions. Prêt à batailler pour obtenir le rôle titre.
Chaque année, en plus des candidatures spontanées, la Maîtrise populaire de l’Opéra Comique effectue une tournée de recrutement. Un peu comme dans le football, il s’agit de détecter les talents parmi tous les CM2 d’écoles situées en zone d’éducation prioritaire. Exemple parfaitement abouti d’un projet où la mixité offre les mêmes débouchés : la garantie pour tous, ici, de pouvoir grandir sur scène.
T F1 | Reportage F. Leenknegt, J.F. Drouillet,