VIDÉO - Les Français et la viande, c'est l'amour vache

par Charlotte ANGLADE
Publié le 20 mars 2018 à 12h10
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Source : Sujet JT LCI

À TABLE - Tranchée, hachée ou transformée, rouge ou blanche, la viande est omniprésente dans l'assiette des Français. Pourtant, sa consommation chute de plus en plus. La faute, entre autres, aux scandales alimentaires et aux avertissements de santé publique. Zoom sur notre consommation, à l'occasion de la Journée internationale sans viande 2018.

Le régime des Français a bien changé. Durant les Trente glorieuses, manger de la viande, beaucoup de viande, était un symbole de prospérité. La consommation des Français progresse ainsi jusqu’à la fin des années 90 pour atteindre un pic d'environ 400 grammes de viande rouge consommée par habitant et par semaine. En 2014, la France comptait parmi les plus gros consommateurs de protéines animales au monde. Elle se classait, selon les chiffres de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), au 5e rang mondial derrière l’Islande, les États-Unis, la Lituanie et les Pays-Bas.

Les Français mangent moins de viande mais privilégient la qualitéSource : JT 20h Semaine

Une consommation en berne

Malgré cela, la tendance s’inverse. Si la viande est encore très présente dans le régime des Français, ils n’en consomment aujourd’hui plus que 370 grammes par semaine environ, soit l’équivalent de trois portions. En vingt ans, la consommation de produits carnés a chuté de 8,5%. Et de 2,3% pour la seule année 2016. Selon les données de Franceagrimer, le porc est depuis plusieurs années la viande la plus présente dans les assiettes, suivi de la volaille, du boeuf et du veau.

Selon un sondage réalisé en 2015 par Mediaprism pour l’ONG GoodPlanet et l’Institut national de la consommation-60 millions de consommateurs, les raisons avancées de cette chute de la consommation sont d’abord celle du prix, de plus en plus élevé. Puis de la prise de conscience du bien-être animal et des scandales alimentaires à répétition, notamment celui sur la présence de viande de cheval dans les plats préparés, en 2013. Les avertissements de l’OMS concernant les risques sur la santé d’une trop grosse consommation de viande ont aussi quelque peu coupé l’appétit des amateurs de charcuterie et de viandes rouges.


Charlotte ANGLADE

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