La majeure partie des cours d'eau est à sec, y compris certains fleuves. Dans le Sud-ouest, il est possible de traverser la Garonne à pied par endroits.
À Toulouse, le niveau de la Garonne est historiquement bas. Le paysage est métamorphosé. Le lit du fleuve se dévoile, les rochers émergent de l'eau. "Ça fait 36 ans que je suis à Toulouse et je ne l'avais jamais vu comme ça" ; "D'habitude, on entend beaucoup plus le bruit de l'eau qui descend. C'est vrai que c'est un peu triste", ont affirmé les habitants.
Une cascade est désormais presque à sec. Le débit de la Garonne est deux fois plus faible qu'en temps normal à cette saison. En juillet, il n'est tombé que trois millimètres de pluie. Pour réguler le niveau de l'eau, des lâchers sont effectués chaque jour depuis les barrages des Pyrénées. Mais cela ne suffit pas. Un capitaine de bateau de tourisme s'interroge sur la suite de la saison.
À vingt kilomètres en amont, les rives sont asséchées. Pour des pêcheurs, ces paysages sont ceux du mois de septembre. Ils s'inquiètent pour la biodiversité : "si ça continue dans ces conditions-là, il risque d'y avoir des assèchements de portions entiers de rivière. On va trouver des poissons morts. Toute la végétation aquatique va mourir". La situation risque d'empirer dans les semaines à venir. Aucune forte pluie n'est annoncée pour l'instant.
TF1 | Reportage M. Chaize, M. Larradet
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