Les syndicats veulent faire de cette journée de grève de mardi une démonstration de force.Quelles sont les raisons de cette colère qui monte depuis la rentrée ?
Dans le cortège marseillais, ce mardi matin, la principale revendication reste les hausses des salaires. C'est ce que réclame cette professeure de philosophie en poste depuis 30 ans. "On a perdu 25% du pouvoir d'achat en 20 ans, depuis que les salaires ne sont plus indexés", explique-t-elle. Mais qu'en pensent ceux qui ne manifestent pas ?
À Dole, dans le Jura, certains comprennent. "Les gens ont des besoins. C'est difficile pour tout le monde" ; "C'est sûr qu'il faut des augmentations de salaire. Les gens ne peuvent pas vivre avec ce qu'ils ont. Alors là, je suis 100% pour", rapportent des dames.
Direction la gare de Lyon à Paris avec ce matin l'assemblée générale des syndicalistes cheminots, en présence du leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon. Ici, les cheminots étaient appelés à se prononcer sur la reconduction de la grève. Vote similaire sur les cheminots de Bordeaux ou Tours, contrairement à la plupart des autres assemblées générales à la SNCF qui arrêtent le mouvement.