Mariage posthume : une procédure exceptionnelle

Publié le 29 septembre 2021 à 20h02, mis à jour le 29 septembre 2021 à 21h13

Source : JT 20h Semaine

Après la mort de son conjoint, la compagne de Maxime Basco a demandé à Emmanuel Macron d'être autorisée à épouser son compagnon à titre posthume. Un acte symbolique pour honorer la mémoire du militaire selon elle.

Comme tout autre mariage, il se déroule en mairie mais l'un des époux est absent. La date indiquée sur les documents d'un mariage à titre posthume est celle de la veille du décès du disparu. Le plus souvent, ce sont des familles de militaires et de policiers qui en font la demande.

En 2012, la conjointe du caporal Chennouf, victime de Mohamed Merah. En 2017, le compagnon du gardien de la paix Xavier Jugelé, assassiné sur les Champs-Élysées. Il y a deux ans, la veuve du lieutenant Pierre-Emmanuel Bockel, tombé au Mali, elle était enceinte de cinq mois. Selon son beau-père, le symbole est essentiel.

"La motivation est d'abord morale. C'est d'aller au bout d'un projet qui existait déjà, qui préexistait, de renforcer l'union qu'il y a entre deux personnes. Et puis ensuite, il y a aussi un lien avec un enfant", explique Jean-Marie Bockel, président de l'association "Solidarité Défense".

Le mariage posthume est une tradition militaire. Toutefois, il est aussi ouvert aux civils depuis une loi votée en 1959, après le décès d'un homme dans la catastrophe de Fréjus, provoquée par la rupture d'un barrage. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.


La rédaction de TF1info

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