Avec la vague de chaleur, les méduses déferlent déjà sur les plages de la Côte d'Azur.Pour réduire les effets de leurs piqûres, il y a certains gestes à adopter, mais attention aux idées reçues.
Avec la chaleur et une eau à plus de 20 °C, les amateurs de baignade en bord de mer sont de plus en plus nombreux... tout comme les méduses. C’est notamment le cas à Toulon (Var), où le mollusque prolifère grâce à ces températures élevées, ce qui n'incite pas à mettre les pieds dans l'eau. "5, 6... Ça va être foutu pour aller se baigner", reconnaît ainsi un nageur dans la vidéo de TF1 en tête de cet article.
Depuis le week-end dernier, les méduses n'ont même jamais été aussi nombreuses sur le littoral varois. "C'est la première année où il y en a autant, c'est incroyable, je n'ai jamais vu ça", assure une riveraine. Une invasion qui a poussé la préfecture du Var à lancer l'alerte. “Méduses signalées sur les plages du Var. Prudence avant de se jeter à l'eau”, a-t-on pu lire sur Twitter.
#Prévention | ⚠️ Méduses signalées sur les plages du #Var ! 👀Prudence avant de se jeter à l'eau. 📌 Les conseils en cas de piqûre ⤵️ pic.twitter.com/afHihXktrv — Préfet du Var 🇫🇷🇪🇺 (@Prefet83) June 11, 2022
Urine ou eau de mer ?
Sur certaines plages, le drapeau jaune - qui indique une baignade dangereuse, mais autorisée - a même dû être hissé. Et les sapeurs-pompiers n’hésitent pas à rappeler les gestes importants en cas de piqûre, car ces méduses sont particulièrement urticantes. Parmi les conseils que l'on entend parfois, il en est un, peu ragoûtant, qui est d'uriner sur la brûlure. C'est en fait une fausse bonne idée, comme l'a conclu en 2016 une équipe de l’Institut flamand de la mer (Belgique). L’urine comme l’eau douce risquent en effet de faire éclater les nématocystes, ces cils qui, au contact de la peau du baigneur, déclenchent un minuscule harpon qui diffuse le venin. Avec à la clé, le risque de voir la douleur s’intensifier.
Comme le souligne le lieutenant Raphaël Imbert, sapeur-pompier dans le Var, "la réaction basique, c’est déjà de sortir de l’eau pour éviter de faire un malaise et ensuite de rincer abondamment à l’eau de mer". Et de poursuivre : "Derrière, il va falloir essayer de retirer les filaments, s'il en reste, en faisant attention, parce qu'ils sont toujours venimeux". Le mieux étant d'utiliser une pince à épiler ou d'appliquer du sable, de le laisser sécher et ensuite de gratter avec une carte de crédit pour ôter les derniers morceaux de tentacules présents. Quant à l’efficacité du vinaigre, prôné par certains, elle varie selon les espèces. Dans le doute, il vaut donc mieux s’abstenir.
Enfin, il faut désinfecter l'endroit de la piqûre et prendre du paracétamol pour soulager la douleur. Si elle persiste ou si une réaction allergique se déclenche, il faut consulter un médecin.
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