CORONAVIRUS - Une poignée de restaurateurs du sud-ouest de la France rouvrent leurs établissements afin d'offrir un peu de chaleur et de confort aux salariés du bâtiment, contraints de déjeuner sur le pouce et dans le froid depuis des mois.
En dépit du contexte sanitaire, l'agitation bat son plein dans un restaurant de Biarritz. Cela faisait pourtant des mois que la zone industrielle de la ville était plongée dans la morosité. Mais depuis ce lundi 18 janvier, une dérogation préfectorale a autorisé certains restaurateurs à rouvrir leurs portes aux salariés du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP).
Après de nombreux repas avalés en vitesse sur les chantiers, ils se réjouissent de pouvoir à nouveau déjeuner dans un lieu chaleureux. "Quand on travaille dehors, c'est bien effectivement de pouvoir se poser un peu, de manger au chaud, un plat bien chaud", affirme l'un d'eux devant les caméras de TF1. "On mange toujours dans le froid, des fois pour certains sous la pluie. C'est bien qu'on nous laisse l'opportunité d'avoir un toit sur la tête et qu'on nous laisse manger tranquillement", relate un salarié. "Ça fait du bien d'enlever le masque, de voir du monde, de pouvoir remanger normalement", lance une jeune femme.
Une mesure visiblement attendue par les professionnels du secteur. "C'était difficile, ils n'en pouvaient plus, raconte Rachel Thiery, gérante du Café Grand Biarritz à LCI. Lorsque nous faisions des ventes à emporter, ils continuaient à venir mais repartaient avec leurs paniers repas pour manger quelques mètres plus loin dans leur camion avec le chauffage."
Des règles sanitaires strictes
Dans ce restaurant où la convivialité règne de nouveau, les conversations bruyantes n'empêchent pas le respect des règles sanitaires en vigueur : jauge réduite, vérification de la carte professionnelle à l'entrée, gel hydraulique sur les mains, distance entre les tables, position assise en quinconce et port du masque pour se déplacer. "On retrouve presque une ambiance normale avec des personnes qui discutent, boivent des cafés, ça fait du bien", se réjouit la directrice. "Ce serait bien que ce soit le début de l'élargissement de la réouverture des restaurants le midi de façon générale."
Pour l'heure, c'est la Fédération Française du Bâtiment (FFB) qui délivre cette autorisation après une négociation de plusieurs mois avec la préfecture des Pyrénées-Atlantiques. L'employeur n'a plus qu'à faire signer une convention à un unique restaurateur afin d'éviter tout risque de cluster. "Dès l'instant où elle est signée, les salariés (d'une même entreprise, ndlr) venir manger tous les jours dans le même restaurant", explique Sébastien Labourdette, président de la fédération du BTP des Pyrénées-Atlantiques, sur TF1.
"Cela s'est fait avec une grande simplicité. Il nous a suffi de signer un document officiel faisant foi en cas de contrôle des autorités", complète Rachel Thiery. "Nous avons dû rapidement remettre le restaurant en place pour accueillir les premiers clients cette semaine." La gérante continue par ailleurs de proposer des plats à emporter en attendant de savoir si le retour partiel des clients est rentable. Si ce n'est pas le cas, elle continuera à faire appel au fond de solidarité.
Une dizaine de départements concernés
Une cinquantaine de restaurants de la région des Pyrénées-Atlantiques sont concernés pour cette réouverture partielle. À l'échelle nationale, ce sont une dizaine de départements qui emboîtent le pas.
Sur le
même thème
même thème
Tout
TF1 Info
TF1 Info
- 2Vague de chaleur : fera-t-il réellement jusqu'à 46°C à la mi-juillet ?Publié hier à 17h27
- 4Bac 2022 : découvrez tous les résultats, académie par académiePublié aujourd'hui à 6h00
- 5Carburants : conditions de revenus, montant... Qui pourra bénéficier de la nouvelle aide ?Publié aujourd'hui à 10h21
- 6Chauffage : la flambée du prix du granulé de bois est-elle justifiée ?Publié aujourd'hui à 11h16
- 8VIDÉO - David Guetta ouvre les portes de sa maison à "Sept à Huit"Publié aujourd'hui à 9h49
- 9Hautes-Pyrénées : deux professeurs tués par balle, le tireur présumé en fuitePublié aujourd'hui à 9h43
- 10Après le succès de son documentaire "Salam", Diam's se "coupe" des réseaux sociauxPublié aujourd'hui à 12h32
- 1
- 2La rétrogradation de Bordeaux en National confirmée, le club annonce "un recours"Publié aujourd'hui à 22h13
- 3Météo du 5 juillet 2022 : Prévisions météo à 20h55Publié aujourd'hui à 21h03
- 4Grande distribution : ce producteur préfère jeter ses échalotes, plutôt que de les braderPublié aujourd'hui à 20h50
- 5Le 20 heures du mardi 5 juillet 2022Publié aujourd'hui à 20h40
- 6Italie, une rivière en orPublié aujourd'hui à 20h34
- 7Culture, histoire, actualité... Le succès fou des podcastsPublié aujourd'hui à 20h27
- 8Chocolats Kinder : comment l'usine Ferrero d'Arlon redémarre sa productionPublié aujourd'hui à 20h22
- 9Vols sur les chantiers : le coup de gueule des professionnelsPublié aujourd'hui à 20h20
- 10Guerre en Ukraine : le Quai d'Orsay confirme la mort d'un second combattant françaisPublié aujourd'hui à 20h18
- 2Vacances : pourquoi les Français sont-ils si nombreux à partir en juillet cet été ?Publié aujourd'hui à 15h53
- 3VIDÉO - Dépôts d’ordures sauvages : la réaction radicale d'un maire du LoiretPublié aujourd'hui à 17h22
- 4Covid : plus de 200.000 cas positifs en 24 heures, selon le ministre de la Santé François BraunPublié aujourd'hui à 16h01
- 5Faut-il vraiment s'inquiéter pour l'état de la tour Eiffel ?Publié aujourd'hui à 12h26
- 6Les tiques envahissent les forêts en France : quelles recommandations si vous êtes mordu ?Publié aujourd'hui à 19h50
- 8La présentatrice Christine Kelly affirme accomplir une "mission divine" avec ses émissions de téléPublié le 3 juillet 2022 à 16h24
- 9Paris : la tour Eiffel est-elle menacée par la rouille ?Publié le 2 juillet 2022 à 11h51
- 10Fautes de français : les profs, nouvelles stars des réseaux sociauxPublié le 3 juillet 2022 à 7h53