VIDÉO - Les pandas du zoo de Beauval prolongent leur bail, une aubaine pour le parc

Ils mangent des bambous presque toute la journée, sous le regard de milliers de visiteurs qui les prennent en photo. Pas de doute, au zoo de Beauval, les stars, ce sont les pandas. "Ils sont petits encore, donc c’est chouette", commente une jeune femme venue les voir. "On les voit se délecter, le dos au soleil, sur les pierres chaudes. Ça a l’air plaisant", poursuit un autre visiteur. 

Et ça tombe bien : c’est désormais officiel, nous pourrons les contempler jusqu’en 2027, la Chine ayant donné son accord pour prolonger le prêt de ce couple, qui a permis au zoo de Beauval d’être mondialement connu depuis leur arrivée en 2012. Les bébés pandas à qui ils ont donné naissance sur place ne pourront en revanche pas rester. 

Pour le directeur du parc, qui vient d’accompagner Emmanuel Macron en Chine, du 5 au 7 avril, c’est un soulagement. "Nous avons pu faire des investissements colossaux. Nous avons construit quatre hôtels de plus, nous avons construit le dôme équatorial en 2020, la réserve des hippopotames, la terre des lions, un nouveau spectacle d’oiseaux, nous avons pu faire des investissements extrêmement importants. En 2022, nous avons reçu deux millions de visiteurs", souligne Rodolphe Delord. 

Par conséquent, le zoo de Beauval fait partie des dix destinations les plus visitées de France et génèrent aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel de 105 millions d’euros. Les produits dérivés comme les mugs, peluches ou encore porte-clés vendus dans les trois boutiques du zoo représentent près d’un dixième de ses revenus. "On a le choix. Il y a tellement de pandas", affirme une femme. "J’avais l’ancienne tasse où il y avait juste un panda et du coup, je suis obligée d’acheter celle avec les jumelles", sourit une autre. 

Et si les pandas fascinent, c’est parce qu’il n’en reste que 1800 dans le monde entier. Alors forcément, ici, on les bichonne. "On leur donne des granulés avec des vitamines pour pallier au manque de vitamines qu’il peut y avoir dans le bambou et ça, on leur donne trois fois par jour", explique une soigneuse. 

Mais il faut aussi plus d’une tonne de bambou par semaine, soit 80.000 euros par an. Et ce n’est pas le plus cher. Chaque année, le zoo de Beauval doit payer 800.000 euros à la Chine pour accueillir nos ursidés favoris, symbole de la coopération entre les deux pays.