Peintres en lettres : des enseignes à l'ancienne

Publié le 17 septembre 2022 à 20h39, mis à jour le 19 septembre 2022 à 10h39
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Source : JT 20h WE

C'est un métier qui a connu son âge d'or à la fin du XIXe siècle. À l'époque, avec le développement du centre-ville, les peintres en lettres étaient débordés. Mais le plastique et les néons les ont ensuite relégués aux oubliettes de l'histoire.

À première vue, on dirait une scène des années 20, mais non, nous sommes bien en 2022. Dans les rues de Belle-Île-en-Mer (Morbihan), un peintre en lettres trace à la main les enseignes des magasins. Dans une main, il tient sa palette et une canne sur laquelle il s'appuie pour que le trait soit franc.

Tristan Gesret exerce un métier oublié. La silhouette du peintre en lettres a disparu des rues avec l'invention des imprimantes et des enseignes plastiques. Ce jour-là, ce peintre en lettres de Grand-Champ a effectué deux jours de chantier pour lequel une boulangère a déboursé 2 000 euros, trois fois plus cher qu'un autocollant.

Tristan surfe sur la tendance du vintage. Il s'est lancé il y a trois ans dans sa Bretagne natale sans aucun diplôme. Pourtant, il y a de la demande. Ce peintre en lettres enchaîne les chantiers, en moyenne huit par mois. Dans le pays, ils sont actuellement une soixantaine à se partager le marché, dont une quinzaine à Paris. Et ça marche bien dans la capitale qu'une boutique de peintures en lettres avec pignon sur rue vient d'ouvrir. La suite du reportage dans la vidéo en tête de cet article.

TF1 | Reportage J. De Francqueville, S. Humblot


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info