TRAQUE DE TRAFIQUANTS - Deux semaines après le meurtre d'Éric Masson à Avignon, les policiers réclament plus de sévérité contre leurs agresseurs. Ils ne se sentent pas assez protégés. À quoi ressemble vraiment le quotidien d'une unité de la BAC ?
C'est la prise de service pour neuf policiers de la brigades anti-criminalité. Avant de monter dans la voiture, ils préparent le matériel qui doit leur permettre de faire face à toutes les situations possibles. D'un simple taser au fusil d'assaut, ils disposent d'un armement à la mesure des opérations sur lesquelles ils peuvent être appelés, entre maintien de l'ordre et terrorisme.
Les agents partent par équipage de trois pour une vacation de nuit jusqu'à cinq heures du matin, sans jamais savoir ce qui les attend, avec toujours de l'appréhension. "Avant de partir de la maison, on essaie de partir de la maison sans être en froid avec madame. Parce qu'on a toujours cette pensée de se dire que c'est peut-être la dernière fois, ou il peut se passer quelque chose au travail. On n'a pas envie de la quitter en s'étant disputé. Après, une fois arrivé au boulot, on rejoint les copains. Il y a une ambiance différente et on ne pense plus à ce qu'il peut arriver", confie l'un d'eux.
Après quelques contrôles, les forces de l'ordre entendent un bruit derrière l'entrée d'une résidence. Un jeune homme a pris la fuite, et après quelques secondes de poursuite, il est arrêté. Pendant que le suspect est embarqué, un agent vérifie le hall d'immeuble et y trouve des "recharges", une quarantaine de sachets d'herbe de cannabis. Plus de détails dans la vidéo au-dessus cet article.
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