Il faudrait encore davantage de pompiers volontaires. La plupart d'entre eux ont un travail et ce n'est pas toujours facile de le quitter du jour au lendemain. Le gouvernement appelle donc les employeurs à leur faciliter les choses.
En plein milieu de sa journée de travail, Alisson Mendes reçoit un appel. Au bout du fil, le Centre d'incendie et de secours vérifie si elle est bien disponible. En tant que pompier volontaire, cette conseillère de vente peut être mobilisée dès vendredi 12 août et elle n'attend qu'une chose : prêter main-forte à ses collègues qui luttent contre les flammes.
Lorsqu'elle part en intervention, Alisson Mendes continue d'être payée par son employeur, même s'il n'y est pas obligé. Dans ce magasin, deux employés pompiers volontaires se tiennent prêts à partir à tout moment. "Nous, on les libère tout simplement et on s'organise avec d'autres collaborateurs pour travailler sur leurs tâches de travail", affirme Dany Poelaert, directeur de Carrefour à Brive-la-Gaillarde (Corrèze).
En contrepartie, l'employeur peut demander une compensation financière. Elle s'élève à huit euros par heure d'absence du salarié. Encourager les entreprises et organismes publics à libérer ces pompiers volontaires, c'est un enjeu crucial. Car la France en compte aujourd'hui 198 900. C'est beaucoup plus que les soldats du feu professionnels ou militaires. La suite dans le reportage en tête de cet article.
TF1 | Reportage P. Corrieu, K. Gaignoux
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