Pompiers volontaires : les vocations au plus bas

Publié le 13 octobre 2021 à 20h17, mis à jour le 13 octobre 2021 à 22h42

Source : JT 20h Semaine

Il est de plus en plus difficile de recruter des pompiers volontaires. Le Congrès national des pompiers qui se réunit en ce moment s'inquiète de cette perte d'attractivité. Découvrez cet exemple concret dans une commune de 1 800 habitants dans l'Hérault.

Dans cette maison de Félines-Minervois, les pompiers sont en pleine intervention. Il y a une quinzaine de minutes, une nonagénaire a fait un malaise. Un centre de secours se trouve sur la commune, géré uniquement par des pompiers volontaires, mais ce matin, aucun n'était disponible. Alors, ce sont les pompiers du village voisin, à une dizaine de kilomètres, qui ont répondu à l'appel.

Dans la caserne, on ne constate pas de manque de vocation, mais comme partout en France, les pompiers volontaires doivent concilier cette activité avec leur vie professionnelle. Ils peuvent être mobilisés plusieurs heures sur une intervention pendant leur journée de travail. La mise en place de ce type de disponibilité est ainsi difficile à accepter pour les employeurs.

Pour être disponible à tout moment, le capitaine Jean-Yves Dufaud, lui, a trouvé une solution. Il a déplacé son bureau de chef d'entreprise dans le centre de secours à Olonzac. Sur les 52 pompiers de la caserne, huit doivent être disponibles chaque jour, et même si l'effectif a augmenté ces dernières années, les interventions se sont aussi multipliées. En moyenne, un pompier volontaire est rémunéré 200 euros par mois.


La rédaction de TF1info

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