Dans le choix du gouvernement, la question de l'acceptabilité d'un nouveau tour de vis a pesé autant que les chiffres sanitaires surtout en Île-de-France. Un reconfinement strict à la maison tel qu'on l'a connu aurait été insupportable.
C'est désormais le seul horizon pour beaucoup des habitants de Seine-Saint-Denis. Des tours où on s'entasse parfois. Un logement sur quatre est surpeuplé dans le département. La densité de population est l'une des plus fortes de tout le pays. Nous y croisons Céline. Elle vit dans un immeuble avec son compagnon, ses quatre enfants, sa sœur et ses trois neveux. Ce troisième confinement, pour elle, est celui de trop. Comme il n'y a pas grand chose à faire dans ce quartier populaire, l'autorisation de sortir n'est pas d'un grand soulagement.
À la Défense, les immeubles de bureau sont désertés. Le télétravail est devenu la règle. Beaucoup de salariés commencent à en avoir assez. Dans cette société d'informatique, neuf employés sur dix sont en télétravail. Le patron leur accorde, s'ils le souhaitent, un jour de présence par semaine. C'est la consigne du gouvernement. Mais selon lui, elle n'est pas adaptée. Il faudrait plus de flexibilité.
Il y a aussi ceux qui ne vont plus travailler du tout. Les commerçants qui ne vendent pas de biens de première nécessité sont contraints de fermer à partir de samedi. C'est le cas notamment de cette boutique de lingerie. Pour la gérante qui faisait appliquer la distance et les gestes sanitaires, cette décision semble injuste.
Enfin, en ce qui concerne le retour de l'attestation de déplacement dérogatoire, les avis sont partagés. En Île-de-France et dans les Hauts-de-France, le troisième confinement commence ce vendredi soir et durera au moins quatre semaines.
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