Dordogne : quatre mois après la grêle, ils vivent toujours sous une bâche

TF1 | Reportage Stacy Petit, Christophe Devaux
Publié le 11 novembre 2022 à 15h30

Source : JT 13h Semaine

On se souvient de ce très violent orage de grêle qui a touché 98% des maisons et des bâtiments à Ribérac (Dordogne).
Quatre mois plus tard, la majorité des habitants vit encore sous des bâches.
Une équipe de TF1 est allée à la rencontre de ces habitants désespérés par le "l'absence de réponse des assurances".

Le plafond de Séverine, rongé par la moisissure, est dans le même état depuis plus de quatre mois. Dans les chambres, on a le même constat. Elle a dû y retirer la totalité du plâtre qui s'effritait sur le lit de sa fille. Une seule pièce est vivable, mais en novembre, sans isolation, elle ne chauffe que le soir.

Quotidiennement, nous sommes en contact avec les assurances mais sans réponse.
Nicolas Platon, maire PS de Ribérac (Dordogne)

Le 20 juin dernier, un épisode de grêle violent s'est abattu sur la commune. Ces images ont été tournées les jours suivants. Quatre mois après, rien n'a vraiment changé. Ribérac est toujours à l'arrêt. 

Dans le café du palais, ce n'est plus possible de manger en salle. Celle-ci menace de s'effondrer, et son patron ne peut plus travailler. "On a perdu de l'argent et tous les jours on en perd un peu plus. Financièrement, je n'ai aucune idée de ce que je vais faire demain", confie-t-il au micro de TF1, dans la vidéo en tête de cet article

En effet, depuis la grêle, le café du palais est en difficulté financière. C'est parce que les procédures sont longues, les entreprises débordées, et les assureurs injoignables. Sur 52 bâtiments publics endommagés, la plupart est toujours fermé.

"Quotidiennement, nous sommes en contact avec les assurances mais sans réponse", affirme Nicolas Platon, le maire (PS) de Ribérac avant d'ajouter : "on est très mobilisés, très motives, mais on est un peu désespérés par l'absence d'écoute et l'absence de réponse."  

Déjà estimé à 15 millions d'euros, le montant des réparations des bâtiments communaux pourrait bien s'alourdir avec l'arrivée des pluies hivernales.


TF1 | Reportage Stacy Petit, Christophe Devaux

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