L'intersyndicale a appelé à "casser la baraque" lors de la mobilisation du 7 mars, en mettant la France "à l'arrêt" par la grève.Les syndicats veulent pousser le gouvernement à retirer sa réforme des retraites.Se dirige-t-on vers un "mardi noir" ? Le 20H fait le point.
Un pays paralysé, une France à l'arrêt. Leslie, esthéticienne à Marseille, s'y prépare. Lors de la dernière journée de grève, son salon était ouvert. Elle ne fera pas l'erreur cette fois-ci. "J'ai complètement bloqué mon planning. J'ai préféré ne pas perdre ma journée et avoir des annulations, et prendre ma journée", confie-t-elle dans la vidéo en tête de cet article.
De nombreux secteurs en grève
Mardi 7 mars, il sera difficile de se déplacer. Dans les transports en commun, les syndicats promettent "une journée noire". À Amiens, à Bordeaux, à Montpellier, aucune ville ne sera épargnée. Pour faire passer la pilule dans les gares parisiennes, les syndicats font de la pédagogie. "Ce qu'il faut, c'est échanger avec eux pour qu'ils n'aient pas l'opinion de se dire : 'Les salariés de la RATP font grève, ils nous prennent en otage'", explique l'un d'eux.
Si vous songez à prendre la voiture, attention aux carburants. Les employés des raffineries souhaitent "bloquer l'ensemble de l'économie", et ce dès le lundi 6 mars. Pas de panique, il n'y a pas de risque de pénurie pour le moment.
Mardi prochain, des blocages sont aussi attendus dans les ports, 20 à 30% des vols seront annulés dans les aéroports. Dans les gares, la SNCF a appelé à une grève reconductible à partir du 7 mars. Le mouvement devrait être forcément suivi, car tous les syndicats ferroviaires ont appelé à l'arrêt du travail.
Chez les éboueurs, une grève reconductible est prévue à partir du 7 mars et ça "jusqu'au retrait du projet de loi" sur les retraites.
Du primaire au lycée, les enseignants sont appelés par les différents syndicats à poser leur cartable afin de "fermer totalement les écoles".
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TF1 Info