BACCALAURÉAT - Dans un entretien accordé au Parisien, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer dévoile le cadre de la réforme de l'examen bicentenaire. Une concertation débute lundi avec le corps enseignant.
C'est un dossier sensible pour le gouvernement. La réforme du baccalauréat, engagement de campagne d'Emmanuel Macron, est un chantier délicat qui revient maintenant au ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. Pour lui prêter main forte, une mission a été créée afin de mener des discussions avec la communauté éducative.
Alors que la concertation doit débuter ce lundi 13 novembre 2017, nos confrères du Parisien publient un entretien avec le ministre dans l'édition à paraître ce même jour. Celui-ci réaffirme sa volonté de transformer profondément l'examen bicentenaire. "Le bac tel qu’il existe aujourd’hui est arrivé à la fin d’une époque [...] Il faut en finir avec le bachotage, pour lui redonner du sens. Qu’il soit un tremplin vers le supérieur pour les élèves", assure Jean-Michel Blanquer.
Notre fil directeur : quatre matières pour les épreuves finales du bac
Jean-Michel Blanquer, au Parisien
Mais quelle forme donner à à la nouvelle muture ? "Notre fil directeur est surtout d’aboutir à quatre matières pour les épreuves finales du bac. Le reste des notes serait obtenu au cours de la scolarité [...] Les matières en contrôle final doi[vent] normalement permettre que chacun cultive son excellence, dans un domaine donné qu’il ou elle aurait choisi", préconise-t-il.
"La disparition des filières L, S et ES est une option, mais parmi bien d’autres", prévient le ministre qui ne veut se fermer aucune porte tant que la consultation n'aura pas eu lieu. Quoi qu'il en soit, le calendrier voulu par le gouvernement est serré : le nouveau bac est attendu pour 2021 avec des conséquences sur la classe de seconde dès la rentrée 2018. En attendant, les résultats de la consultation devront être annoncés en février, prévoit encore Jean-Michel Blanquer.
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