VIDÉO - Dans Quotidien, l'association L214 publie des images choc tournées dans un élevage de poulets en Vendée

Publié le 6 septembre 2017 à 22h52, mis à jour le 7 septembre 2017 à 9h30

Source : Quotidien, première partie

MALTRAITANCES - Dans une nouvelle séquence vidéo, révélée dans l'émission "Quotidien" ce mercredi soir, l'association L214 dénonce les conditions dans lesquelles sont traitées les poussins dans une usine d'élevage en Vendée.

C'est une nouvelle vidéo choc que révèle L214. Dans une séquence diffusée ce mercredi soir dans l'émission Quotidien sur TMC, l'association militante dénonce les conditions dans lesquelles des milliers de poulets sont élevés dans une usine du groupe volailler située en Vendée. 

Pendant un mois, l'association tournée vers les animaux utilisés dans la production alimentaire a filmé les poussins, de leur arrivée à l'usine jusqu'à l'abattoir. 

Au 31e et dernier jour, les animaux, dont la croissance a été boostée par des accélérateurs, pèsent près de 1,4 kg. Ils sont déplumés, certains ne tiennent plus debout et d'autres meurent en cours de route.

Des images choquantes mais loin d'être un cas isolé. En effet, près de 82% des poulets élevés en France viendraient de ce genre d'élevage, selon Quotidien. Dans cette usine, ils sont jusqu'à 35.000 poulets répartis sur 1200m², le maximum autorisé en France.

Contactée par la rédaction de Quotidien, le groupe Doux a simplement indiqué qu'il est "possible que les normes sanitaires n'aient pas totalement été respectées". Comme le rappelle la journaliste de l'émission, le groupe indique pourtant sur son site que le "bien-être animal" et une de ses "préoccupations essentielles". 

Après la diffusion de la vidéo dans l'émission ce mercredi soir, le groupe a finalement précisé dans un communiqué qu'une enquête en interne allait être ouverte.

L'association L214 a publié depuis 2013 plusieurs vidéos montrant des dysfonctionnements dans des abattoirs français, la conduisant parfois devant la justice. Lundi, des amendes ont été requises contre deux militants qui avaient caché des caméras dans un abattoir des Yvelines.


La rédaction de TF1info

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