Il n'avait jamais quitté le petit écran en près de 60 ans de carrière : seule une lourde opération du cœur à l'automne 2020 a éloigné Michel Drucker des plateaux, mais pour un temps seulement.Celui qui revient aussi sur scène s'est confié ce dimanche sur cet épisode douloureux à Audrey Crespo-Mara dans "Sept à Huit".
Animateur vedette, ami des stars, figure incontournable du petit écran, c’est un taulier que l’on disait inoxydable. À bientôt 80 ans, Michel Drucker n’entend pas raccrocher les gants. Après avoir retrouvé la télévision en mars 2021 et le célèbre canapé rouge de son émission "Vivement dimanche", il est remonté sur scène le 14 janvier pour son seul-en-scène "De vous à moi". Pourtant, à l'automne 2020, celui qui se fait appeler "Terminator" a vacillé : éreinté par le "stress" du métier, il est victime d’une septicémie, une bactérie dans le sang, risque l’amputation d’une jambe, est opéré à cœur ouvert et subit un triple pontage.
L’animateur frôle alors la mort. "C’est un petit miracle quand même, parce que j’ai cru à un moment donné que je n’irais pas au bout de ce voyage et que je le terminerai avec des séquelles, c’était ma grande angoisse", confie-t-il dans la vidéo en tête de cet article à "Sept à Huit", qui lui consacrait ce dimanche son "Portrait de la semaine". "Je me disais : ce n’est pas grave, je vais retrouver tous mes potes après tout. J’ai pensé à tous ceux que j’ai reçus tout au long de ma carrière, et mes amis qui sont partis rejoindre les invisibles", se souvient-il, l’œil embué. Dans son prestigieux panthéon, Johnny, Charles Aznavour, Romy Schneider, Claude François ou encore Coluche… "Je me disais qu’on allait faire une émission magnifique", glisse-t-il.
"J’avais peur de ne plus revoir les gens"
Plusieurs mois plus tard, il affirme se sentir "très bien", au prix d'un mode de vie plus sédentaire et plus sportif, qu'il détaille dans cet entretien avec Audrey Crespo-Mara. Il tente aussi de se "débarrasser" de cette anxiété qui l'a empoisonné. "Quand on a failli passer de l’autre côté, il y a un avant et un après. On ne voit plus la vie de la même façon. À présent, pourquoi vais-je stresser ? Je suis en vie, vive la vie, le reste n’a pas d’importance", lance-t-il.
Retrouver son public après cette traversée du désert a aussi été un véritable bain de jouvence pour l'animateur star. Par peur que les téléspectateurs ne le retrouvent diminué, il aurait même ordonné à son médecin de le "débrancher" si l’opération venait à mal tourner. "Ma vie, c’est mon job", lâche-t-il, accro à cette "passion" qui le tient en haleine depuis ses premiers pas en télévision, à 22 ans à peine. Vivre sans pouvoir retrouver ce métier, loin des caméras, "ce n’était pas possible", acte-t-il. Si son médecin lui a conseillé d’éviter les plateaux pendant un an et demi, Michel Drucker n’aura résisté que six mois.
"J’ai toujours aimé la durée, c’est mon obsession", confie l'animateur vedette. La maladie a alors été pour lui une épreuve d'humilité. "J’aime les amours, les amis, les familles, les carrières qui durent. Mais pour ça, il faut que la santé dure aussi. Et là j’ai été piégé. Je n’ai pas coché la dernière case. J’étais persuadé objectivement que j’étais indestructible. Eh bien non."
Est-il prêt pour autant à quitter le petit écran un jour ? "Jamais", lâche celui qui se verrait bien encore arpenter les plateaux de télévision "une dizaine d’années" - à condition que la santé y soit aussi. "Les cardiologues m’ont rassuré : j’ai le cœur pour. Tout est neuf", promet-il. Sa passion pour la France et son public lui reste chevillée au corps "Ma grande histoire, c'est une relation extrêmement affective avec tout un pays", appuie-t-il. "C’est très très fort. C’est ce qui m’a manqué le plus quand j’étais malade, j’avais peur de ne plus revoir les gens."
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