Rien n'est trop beau pour les chiens en Californie.Ils représentent un marché gigantesque où la surenchère fait rage pour attirer les clients.Regardez ce reportage étonnant de "Sept à Huit".
Sur les podiums de haute couture, les toutous ne sont pas un simple accessoire. "Maintenant, c'est à leur tour d'être au centre", lance le styliste Anthony Rubio, spécialisé dans la mode pour chiens, dans le reportage de "Sept à Huit" ci-dessus.
"Nous, on s'habille pour les grandes occasions, alors pourquoi pas les chiens ?", plaide-t-il : "Ils adorent ça, ils n'essaient pas d'enlever" les vêtements luxueux avec lesquels on les habille. Les créations du styliste new-yorkais s'arrachent en Californie, où il les vend de 300 à 9.000 euros pièce.
Un marché de 100 milliards de dollars
Le marché américain des animaux domestiques représente 100 milliards de dollars. Cette niche économique, en progression constante, attise les convoitises. Pour attirer une clientèle aisée, voire franchement fortunée, les excentricités se multiplient : des chaînes de restauration pour chiens, aux restaurants 5 étoiles qui leur réservent une carte spéciale, en passant par la mode ou les coiffeurs glamour, "Sept à Huit" a fait le tour des propositions qui s'offrent aux propriétaires des innombrables toutous de Californie.
Ici, un habitant sur trois en possède au moins un. Heather, une habitante de Hollywood de 31 ans, en a même trois : des bulldogs français prénommés Ferrari, Porsche et Benz. Toute sa vie est régulée en fonction des désirs de ceux qu'elle considère comme ses enfants : elle est ce qu'on appelle aux États-Unis une "dog mum". "Ce n’est pas que je ne veux pas devenir maman, mais je ne suis pas encore prête à avoir des enfants… humains", explique la jeune femme.
Des influenceurs spécialisés
Heather a trouvé le moyen d'en vivre, grâce à un compte Instagram très suivi, où elle fait la démonstration de produits destinés aux chiens. Une activité qui lui rapporte au moins 3.500 euros chaque mois pour photographier ses chiens dans des tenues extravagantes, leur mettre des chaussures pour "protéger leurs coussinets" des trottoirs brûlants de Los Angeles, ou tester un nouveau dentifrice au parfum volaille.
Croisade anti-croquettes
La chaîne de magasins spécialisés de Sean Buckley témoigne aussi de la frénésie pour les animaux de compagnie. Dans les 1.000 points de vente aux États-Unis, qu'il a développés en seulement 10 ans, il propose de la nourriture raffinée pour les chiens, élaborées par des chefs et des diététiciens. Sean est parti en croisade contre les croquettes et son discours est partagé par les propriétaires de chiens. Convaincue, Carla fait d'ailleurs régulièrement ses courses dans un magasin de la chaîne. "Il est très exigeant sur la nourriture", assure-t-elle à propos de son chien Harley, qu'elle tient dans les bras. "Si je lui donne la même chose plusieurs jours d’affilée, il arrête de manger". L'animal a mangé sa dernière croquette il y a trois ans, et Carla est persuadée qu'il est depuis en meilleure santé.
Prêts à toutes les dépenses pour leurs chiens, les habitants de Los Angeles ont parfois recours à des techniques expérimentales pour leur bien-être. Ainsi Hercule, un jeune chien de 3 ans perclus d'arthrite, semblait voué à une vie de douleur et de déprime jusqu'à ce que sa maîtresse, Dawn, ne se tourne vers une thérapie cellulaire encore mal connue. Le résultat semble convaincant, et l'animal gambade à nouveau. Mais Dawn a dû débourser plus de 20.000 euros pour le sauver. Cette technique fait d'ailleurs également ses débuts en France, où 1.500 animaux ont été traités avec une thérapie cellulaire, en particulier des chiens et des chevaux.
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