La capitale est interdite de rassemblement samedi pour les convois qui s’élancent depuis hier de plusieurs villes françaises.Le préfet de police de Paris invoque un risque de trouble à l’ordre public.
Du plus lourd au plus léger, par dizaine, puis par centaine, ils se sont regroupés toute la matinée sur ce terrain d’Avignon (Vaucluse). Venus de Nice, Marseille, ou encore Valence, tous préparent le trajet jusqu’à Paris. Le ravitaillement est improvisé avec ces dons apportés par des riverains.
Première revendication ici : la fin du pass vaccinal. "Toutes ces lois qui ont été votées comme ça, pendant la nuit… je subis, et j’en ai assez de subir" ; "Sans pass, nous ne pouvons plus rien faire" ; "Aujourd’hui, c’est d’avoir la liberté de choisir, de vivre correctement", lancent quelques-uns d’entre eux.
Certains n’en sont pas à leur première manifestation et attendaient une occasion de se rassembler. Beaucoup protestent aussi contre la vie chère et se préparent pour plusieurs jours de route. "On n’est pas là pour casser, bloquer, on est juste là pour dire qu’on existe", explique un manifestant.
Le départ du convoi est imminent. La première étape est pour ce jeudi soir, à Lyon.