31 janvier, 2e round contre la réforme des retraites

REPORTAGE - Pour ou contre : on vous a demandé si vous alliez manifester contre la réforme des retraites

par La rédaction de TF1info TF1 | Reportage Guillaume Bertrand, Perrine Mislanghe, Jean-Vincent Fournis
Publié le 31 janvier 2023 à 9h22
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

Lors de la première journée de grève, le 19 janvier, 1,2 million de personnes avaient défilé en France.
Un mouvement de la même ampleur est attendu pour ce deuxième jour de mobilisation.
Quelles sont les motivations de ceux qui descendent dans la rue et de ceux qui ne le feront pas ?

Dernière distribution de tracts lundi matin à Paris, avant la mobilisation du 31 janvier. L'objectif pour les syndicats est de faire mieux que la manifestation du 19 janvier et de motiver ceux qui n'y étaient pas, comme Colline, âgée de 20 ans. Elle est étudiante en sciences politiques et pour le deuxième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, elle manifestera pour la première fois. "Je n'ai pas envie de voir ma mère travailler encore 5 ans de plus, alors qu'il existe d'autres solutions", explique-t-elle dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article.

Même chose dans un salon de beauté à Toulouse. Monia a 51 ans, elle est esthéticienne. Elle a déjà manifesté le 19 janvier. Mardi, elle y sera de nouveau. "En tant que commerçant, on a de très petites retraites. Et si on ne fait pas ça, on n'en aura plus du tout", s'inquiète-t-elle. Cette fois, pour ne pas perdre trop d'argent, Monia a dû modifier ses horaires.

"C'est normal de travailler plus"

Mais pour d'autres, il est impossible d'abandonner le travail. Tony a 38 ans. Il est ouvrier du BTP. Il ne sera pas dans la rue le 31 janvier. "Il y a des plannings à respecter, il faut enchaîner les chantiers. En plus là, on a démarré le terrassement, on ne peut pas laisser les murs à nu et tout. Il faut envoyer le béton. On est de tout cœur avec eux, mais on est obligé de rester là", précise-t-il.

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Enfin, il y a ceux qui ne manifesteront pas, parce qu'ils sont favorables au projet de loi. C'est le cas de Pierre, âgé de 62 ans. Ce consultant n'est pas concerné par la réforme, mais il l'estime nécessaire. "On en parle depuis tellement longtemps, il faut avancer sur le sujet. On ne peut pas traîner les pieds, et c'est normal de travailler plus", dit-il.


La rédaction de TF1info TF1 | Reportage Guillaume Bertrand, Perrine Mislanghe, Jean-Vincent Fournis

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