Malgré la restriction d'eau, des cultivateurs continuent à arroser leurs champs.Tandis que la ville de Colmar, reconnue par ses rues particulièrement fleuries, aimerait trouver des compromis. Chacun avance une bonne raison.
En théorie, Pascal Ribreau n'a plus le droit d'arroser ses champs. Contrevenir à la loi, c'est risquer deux ans de prison et 30 000 euros d'amende. Il a pourtant choisi d'ignorer l'arrêté préfectoral sans quoi il risque de perdre toute sa récolte de maïs. Pascal n'est pas le seul exploitant agricole à avoir pris cette décision. Rien qu'en Charente-Maritime, une cinquantaine d'infractions ont été relevées. Les contrevenants se disent pris à la gorge.
À l'autre bout de l'Hexagone, Colmar, classée parmi les villes les plus fleuries et qui attire plus de 300 000 touristes en été, connaît aussi cette même restriction d'eau. Habituellement, les 400 jardinières de la ville sont alimentées par un tuyau via un système de goutte-à-goutte. Mais il est mis à l'arrêt car le département est en état de crise sécheresse. Le maire demande une dérogation pour tenir en vie les fleurs.
Comment participer à l'effort collectif sans condamner l'activité économique ? Le golf fait vivre 15 000 salariés en France. Mais les green n'ont jamais si mal porté leur nom. À la Roche-sur-Yon, c'est le jaune qui prédomine. Un à un hectare et demi seulement du terrain peut être arrosé. Mais ce sport bénéficie d'un régime d'exception pour arroser les zones essentielles au jeu. Pourtant, si la sécheresse venait à perdurer, on ne peut plus arroser les green.
TF1 | Reportage D. De Araujo, M. Stiti, G. Gruber
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