Ce mois de juillet est en passe de devenir le plus sec jamais connu depuis 1959.Le village de Saint-Privat en Corrèze doit faire appel à des camions-citernes pour alimenter ses 1 000 habitants.
Au plus bas, la rivière La Glane a un trop faible débit pour alimenter en eau potable une partie des sept communes qui en dépendent. À Saint-Privat (Corrèze), le scénario se répète pour la troisième fois en quatre ans.
Pour faire face à la situation de sécheresse de la commune, un camion-citerne a été spécialement affrété. Il achemine les quantités nécessaires d'eau depuis une ville à quinze kilomètres de là. Le branchement s'effectue sur le réseau d'eau potable. Et ici, il n'y a aucun problème de ressources.
C'est la seule solution pour éviter une pénurie d'eau au robinet pour les 1 800 abonnés. "On a devancé la situation de façon à ne pas avoir de problème. Nous avons des estivants qui arrivent et donc on ne peut pas se permettre de manquer d'eau", affirme Jean-Basile Sallard, maire de la ville. Toutefois, l'opération coûte environ 1 000 euros par jour. Avec une situation encore plus précoce que d'habitude, les habitants risquent d'être mis à contribution. En attendant de savoir s'ils vont devoir payer la facture, la population fait attention à sa consommation.