FOCUS - Dans une étude, l'UFC-Que Choisir calcule que les lignes SNCF défaillantes génèrent 340 millions de minutes de retard par an pour leur cinq millions d'usagers. En cause notamment le manque d'investissement.
Sur les petites lignes, un train sur cinq subit des ralentissements répétés. En effet, sur ces lignes, les équipements sont très vieux. Selon le calcul de l'UFC-Que Choisir, les rails, les feux de signalisation ainsi que les postes d'aiguillage ont 37 ans d'âge en moyenne. C'est très vieux. Cela explique pourquoi aujourd'hui, il n'est pas rare qu'un voyage en train mette plus de temps qu'il y a 40 ans.
Par ailleurs, cela signifie-t-il qu'on a peu investi ces dernières années ? On peut dire que oui même si depuis quinze ans, les investissements ont triplé. Mais cela ne suffit pas. La situation est beaucoup plus dégradée. Parallèlement, la gestion du personnel pourrait être améliorée. Dans l'Hexagone, il faut presque trois fois plus d'agents pour faire circuler un train que chez nos voisins européens.
Aujourd'hui, on fait face à un cercle vicieux. Les trains sont vieux et en retard et les voyageurs les délaissent au profit de la voiture. Certaines lignes sont alors abandonnées. La solution est peut-être en Bretagne où la gestion de la ligne Paimpol-Carhaix est confiée à une société privée depuis quinze ans. Les pannes sont rares et les trains arrivent à l'heure.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info