Depuis sa conception, ce sont sept générations de TGV qui se sont succédé. Des rames dont on réussi à garder jusqu'à 50% des pièces à chaque cœur de jouvence. L'un des secrets de viabilité de ce modèle est un système de maintenance bien orchestrée.
Pour qu'une rame vive jusqu'à 40 ans, l'électronique et la mécanique subissent des contrôles systématiques. Tous les dix trajets par exemple, il faut vérifier les archets, en contact avec les caténaires et les essieux qui supportent les roues. La table de roulement doit être corrigée si elle comporte des petits défauts. Cette partie peut provoquer un inconfort et un risque ferroviaire. En cas d'usure trop importante, le centre réparateur retire la roue et l'envoie à l'usine de fonderie. Cette dernière va ensuite recréer d'autres roues.
C'est tout l'intérêt de la chaîne de production TGV. Plus de 90% des matériaux peuvent être réutilisés. C'est le cas du métal qui compose la structure de la voiture, ou encore de l'inox, de l'acier ou du verre. Voilà pourquoi au bout de 15 à 20 ans d'exploitation, un train est intégralement démonté et remonté.
Certains auront gagné en confort, d'autres auront été transformé en Ouigo, l'offre à bas prix de la SNCF. Une deuxième jeunesse censée permettre aux voitures de parcourir jusqu'à 10 millions de kilomètres dans leur vie. La suite dans le reportage ci-dessus.
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