VIDÉO - "Tu te prends pour qui ?" : les esprits s'échauffent dans les stations en pénurie de carburants

V. Fauroux | Reportage vidéo : Henri Dreyfus et Florence Couturon
Publié le 11 octobre 2022 à 20h05, mis à jour le 11 octobre 2022 à 21h55

Source : JT 20h Semaine

Le gouvernement affirme ce mardi soir que 31,3% des stations-service sont en rupture de stock.
Résultat, dans les files d'attente, les esprits s'échauffent.
Dans quelques cas extrêmes, des crachats ou des coups sont même échangés.

Chaque jour, ils sont des millions, partout en France, en quête du Graal : une station-service ouverte. Quand le miracle se produit enfin, les files d'attente s'allongent au même rythme que les pompes se vident. Dans ce contexte, certains perdent patience, comme le montrent les images de rixes entre automobilistes qui se multiplient sur les réseaux sociaux (voir ci-dessous). Une simple tension qui fait office d'étincelle et entrainent dans certaines situations des insultes, des crachats et parfois même des coups.

Des livreurs frappés à coup de casque

Depuis plusieurs jours, les mêmes scènes se répètent. C'était le cas lundi 10 octobre lorsque des livreurs ont été frappés à coups de casque pour avoir doublé d'autres clients.

De nouveau, ce mardi matin à Paris, les automobilistes les plus impatients ont perdu leurs nerfs. "Il y a pas mal de gens qui grugent, notamment les scooters, les VTC parce qu'ils ont tous une bonne raison pour doubler alors que, nous aussi, on travaille, on a besoin d'essence. Si on fait la queue, ce n'est pas pour rien", déplore ainsi une automobiliste dans la vidéo du JT de 20H en tête de cet article.

Les esprits s'échauffent et les prix s'enflamment parfois dans les stations-service où il reste du carburant. Le diesel est par endroits à 2,42 euros le litre contre 2 euros en moyenne, mais la plupart des automobilistes n'ont pas d'autres choix. "Dans Paris, plus aucune station est ouverte et là du coup, on est obligés de payer le prix fort", reconnait un automobiliste. Des tarifs exorbitants, mais tout à fait légaux, car en France, la fixation des prix est libre. La direction des fraudes va néanmoins intensifier ses contrôles pour vérifier que la remise gouvernementale de 30 centimes est bien respectée.


V. Fauroux | Reportage vidéo : Henri Dreyfus et Florence Couturon

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