Collecte nationale d'armes : les surprises de l'arsenal des Français

TF1info | Reportage : Michel Scott, Christophe Nieulac
Publié le 4 décembre 2022 à 17h26, mis à jour le 5 décembre 2022 à 11h49

Source : TF1 Info

150.000 armes, dont 140.000 armes à feu, et quatre millions de munitions.
La collecte nationale qui s'est tenue la semaine dernière est un succès.
TF1 dresse le bilan l'opération.

Après une semaine de collecte, les policiers se disent que les habitants du 15ᵉ arrondissement de la capitale étaient décidément bien armés. "Des fusils de chasse, un Colt 45, un Luger allemand, des armes de la seconde guerre mondiale". Partout, c'est le même constat : les Français possèdent un gigantesque arsenal, mais ils ont manifestement décidé de s'en débarrasser à l'occasion de cette opération nationale - qui s'est achevée vendredi, mais sera prolongée pour la seule Ile-de-France.

Une dame avait un obus sur sa cheminée, et on a dû intervenir pour enlever cet obus à son domicile
Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur

Il y a énormément de vieux fusils de chasse, hérités du grand-père, mais pas seulement. De véritables armes de guerre dormaient au fond des greniers, que l'opération, dont l'opération a permis de se séparer. "Les personnes ont pu rendre ces armes sans aucune poursuite, ni administrative, ni judiciaire", souligne la porte-parole du ministère de l'Intérieur. Camille Chaize raconte aussi des situations insolites, comme "une dame qui avait un obus sur sa cheminée, et on a dû intervenir pour enlever cet obus à son domicile, avec toutes les règles de sécurité".

À Quimper, un habitant avait même apporté innocemment une grenade, provoquant l'évacuation du point de collecte, avant que les démineurs n'interviennent. Les souvenirs de la Seconde guerre mondiale sont les plus fréquents, avec une prédilection particulière pour le fusil-mitrailleur britannique Sten ou, plus rare, une dague d'officier allemand. Des armes plus insolites apparaissent aussi, comme des cannes-fusil, ou un "vélodog", un petit calibre de la fin du XIXᵉ siècle, conçue pour que les facteurs puissent se défendre contre les chiens errants. Les armes rares de ce type éviteront pour certaines la destruction programmée de l'arsenal collecté, pour finir au musée.


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