La prolifération des sangliers est une problématique qui concerne les campagnes. Et pour que les reconfinements successifs n'aggravent pas le phénomène cette année, les préfets ont à nouveau demandé aux chasseurs d'intervenir.
Malgré le confinement, le gouvernement autorise la chasse de régulation du grand gibier uniquement. Seules les espèces nuisibles comme les sangliers et les grands cervidés, cerfs, chevreuils sont concernés par cet arrêté. La chasse de loisirs reste interdite. Une mission pour limiter la prolifération de certaines espèces.
La saison dernière, 810 000 bêtes ont dû être abattus. La hausse des températures avec des hivers plus doux, a fait diminuer la mortalité naturelle des jeunes sangliers. En abondance, ces animaux occasionnent d'importants dégâts que les agriculteurs ne peuvent plus supporter. Selon la fédération nationale des chasseurs, le sanglier détruit, à lui seul, plusieurs milliers d'hectares de maïs, de blé, de prairie et colza, mais aussi de la vigne. Cette année 2020, le montant des dégâts s'élèvent à 80 millions d'euros, une facture réglée intégralement par les chasseurs eux-mêmes. Pour réduire cet impact et réguler les populations, les chasseurs devraient prélever deux millions de gros gibiers d'ici fin février, fin de la période de chasse.