Le 2 avril prochain, la maire de Paris, Anne Hidalgo, appelle les Parisiens à voter pour décider de l'avenir des trottinettes en libre-service.Plusieurs villes de France les ont déjà interdites.C'est le cas aussi de Barcelone, en Espagne.
La question sera bientôt posée aux Parisiens. La mairie de la capitale a décidé d’organiser un vote le 2 avril afin de décider d'un éventuel bannissement des trottinettes électriques en libre-service (le "free floating").
À Montélimar (Drôme), la question a en partie été tranchée par arrêté : il n’y a plus aucune trottinette dans le centre. Car depuis le 9 décembre, elles sont bannies des six rues du centre-ville. Pour les habitants que nos journalistes ont croisés ce dimanche 15 janvier, c'est une bonne nouvelle. "C'est pas plus mal, au moins on peut marcher dans la rue piétonne sans aucune difficulté, sans crainte surtout", savoure un passant. "C'est un véhicule comme les autres, ils n'ont pas à circuler avec les piétons", abonde un deuxième. Pour d’autres encore, cette décision est un peu sévère. "Je trouve qu'une interdiction c'est un peu trop", commente ainsi un homme.
À Barcelone, interdiction pure et simple
Si l'arrêté pris par les autorités locales n'est pas toujours respecté à Montélimar, ce n'est pas le cas à Barcelone, en Espagne. Là, les trottinettes en libre-service ont été interdites en 2018. Et pour les engins privés, la police veille au grain. "Vous connaissez les règles de circulation ?", demande ainsi un policier local à un utilisateur, dans le reportage du 20H de TF1 visible en tête de cet article.
Dans d'autres villes, en France cette fois, les trottinettes en libre-service n’ont jamais été autorisées, c’est le meilleur moyen pour éviter les incivilités. C'est le cas à Nice, Toulouse ou Villeurbanne.
À Paris, des scènes de slalom au milieu des piétons, ou encore d’accident, sont fréquentes, comme le montrent les images relayées par TF1. Alors, faut-il en finir avec les trottinettes dans la capitale ? "Il faut que chaque adulte soit responsable. C'est un super service qui est proposé et je suis partisan de le conserver", nous répond un homme. Une femme, elle, est bien plus vindicative : "C'est dangereux parce qu'il n'y a aucune limite".
Autre argument pour les opposants : les trottinettes jetées dans les cours d’eau sont aussi source de pollution. Une seule batterie contamine dix millions de litres d’eau.
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