Les décharges sauvages existent depuis très longtemps.La technologie a permis aux élus de reprendre le dessus dans ce jeu du chat de la souris.
À Pézenas, aux bordures d'un chemin se dresse un monticule d'ordures. Cyril Mallia, agent de surveillance de la voie publique (ASVP), dénombre plus de 1 300 dépôts sauvages depuis le début de l'année 2022. Pour identifier les contrevenants, l'agent municipal utilise cette caméra de chasse. Ici, un boîtier, détourné de son usage habituel, ne photographiera pas d'animaux, mais des auteurs de dépôts sauvages dès lors qu'un mouvement sera détecté.
Face à ce fléau qui s'étend sur toute la commune et avec seulement 30 verbalisations, la municipalité veut augmenter le nombre de ses pièges photographiques. Certains habitants excédés semblent plutôt favorables à l'idée.
Le maire, lui, encourage aussi ses administrés à signaler directement les dépôts sauvages sur une plateforme en ligne. Les responsables de dépôts sauvages s'exposent à une amende pouvant aller de 135 à 1 500 euros en cas de récidive.
TF1 | Reportage E. Binet, A. Delabre