Une solution pour désengorger les urgences en Vendée

Publié le 1 juillet 2022 à 20h18, mis à jour le 1 juillet 2022 à 22h48

Source : JT 20h WE

Des mesures très concrètes seront mises en place à l'hôpital cet été. Elisabeth Borne avait mandaté une mission pour répondre au profond malaise des soignants. En Vendée, les structures intermédiaires ont été ouvertes pour les prendre en charge.

À deux pas de l'hôpital de la Roche-sur-Yon, un centre médical est ouvert depuis six mois. Les patients qui ont décroché un rendez-vous ont tous un point commun : ils n'ont plus de médecin traitant depuis 2020. Ce centre expérimental fonctionne avec 20 généralistes, des retraités ou de jeunes médecins comme le docteur Alan Caillère. Il vient un après-midi par mois.

Pour obtenir ce rendez-vous, les patients sont d'ailleurs passés par la régulation du SAMU, mais en passant par un autre numéro que le 15, le 116-117. Les appels sont réceptionnés au même endroit. Comme une soixantaine de médecins du département, le généraliste de permanence, ce jour-là, quitte quelques heures, son cabinet chaque semaine pour répondre aux inquiétudes des patients. C'est efficace ! Un appel sur deux est résolu par téléphone. Pour les autres, il y a le centre voisin, mais l'équipe a aussi accès à une carte de créneaux d'urgence mis à disposition par les médecins alentour.

Aux urgences, les soignants auraient dû mal en ce moment à se passer de ce nouveau dispositif. "C'est évident que la collaboration ville-hôpital, ce sera la solution pour diminuer un petit peu cette pression sur le système hospitalier", estime Dr Valérie Debierre, co-responsable des urgences hôpital à La Roche-sur-Yon (Vendée).

À Vendée, le recours aux 116/117 se généralise petit à petit. Aujourd'hui, près de 9 000 dossiers sont traités chaque mois.

TF1 | Reportage C. Bayle, J.F Drouillet


La rédaction de TF1info

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