Les soignants de l'hôpital de Pontoise, dans le Val-d'Oise, se sont mis en arrêt maladie à partir du 9 janvier dernier.Une manière de dénoncer des manques d'effectifs et de moyens.Un "accord" de sortie de crise a finalement été trouvé au bout d'une semaine.
Un "accord" au bout d'une semaine de crise. Les soignants des urgences de l'hôpital de Pontoise, dans le Val-d'Oise, étaient en arrêt maladie depuis le 9 janvier dernier afin de dénoncer leurs conditions de travail et la prise en charge dégradée des patients. Ils ont finalement repris le travail lundi, à la suite de négociations avec la direction.
Création de nouveaux postes
Selon un communiqué de l'UNSA santé sociaux public et privé, qui a soutenu le mouvement, "un accord autour d'un nouveau projet médical et paramédical" a été trouvé et devrait être déployé dans les semaines à venir. Au total, "trois postes paramédicaux", un de jour et deux de nuit, ainsi qu'"un poste administratif", sont créés, a détaillé le service communication de l'hôpital Novo, dont dépendent les urgences.
La mobilisation des soignants des urgences adultes de l'hôpital a contribué à créer par fois plus de vingt heures d'attente aux urgences, restées ouvertes malgré la défection de la plupart des agents. L'agence régionale de santé d'Ile-de-France avait néanmoins annoncé une "régulation", soit un refus de certains patients dans cet hôpital pour les orienter vers des structures environnantes. Le mouvement n'était pas isolé puisque des tensions similaires touchent l'est de la France depuis plusieurs semaines, notamment les urgences de Sarreguemines, Thionville et Saint-Avold en Moselle.
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