Le parc des Calanques est très fréquenté cet été. En mer, certains n'hésitent pas à longer illégalement la côte à bord de bateaux loués. Tandis qu'à terre, les déchets abandonnés s'accumulent. Alors, associations et forces de l'ordre sont mobilisées.
Des bateaux comme sur une autoroute de la mer, mais tous n'ont pas le droit de naviguer dans les eaux protégées des Calanques. Pour contrôler le trafic, les gardes du site patrouillent et les règles sont strictes.
Avec l'afflux touristique, les loueurs professionnels sont très sollicités, mais seuls 600 bateaux sont autorisés à mouiller dans le parc national pour sa préservation. Alors certains en profitent pour louer des embarcations de particulier à particulier, parfois sans autorisation. En été, jusqu'à huit bateaux huit sur dix sont des locations.
"Avant, on avait quand même un flux de propriétaires, qui connaissaient la mer, les enjeux, qui savaient naviguer. Et maintenant, avec le déconfinement, on a un flux de personnes néo pratiquants, des publics plus urbains qui ne connaissent pas forcément la mer ses usages", s'exprime Julien Tavernier, chargé de mission activités nautiques du parc national des Calanques.
La surfréquentation des Calanques menace la biodiversité en mer, comme sur terre. Sur place, une association marseillaise ramasse les déchets laissés sur les routes du site. Le comportement de certains visiteurs est inconcevable pour les bénévoles. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.