ANNIVERSAIRE – Née dans le Jura, la Vache qui rit est aujourd’hui devenue incontournable dans l’industrie agro-alimentaire. Voici son histoire.
Elle a fait le tour du monde mais est belle et bien française. La Vache qui rit fête ses 100 ans cette année et elle est toujours autant appréciée sur les tartines de pain des Français. La célèbre vache rouge est née en 1921, dans un petit village du Jura. À l’époque, Léon Bel cherche une idée afin de vendre ses invendus. C’est ainsi que lui est venue l’idée de créer le fromage fondu. Durant les trois premières années, il présente son fromage dans des boîtes de conserve qui seront vendus à 12.000 exemplaires par jour.
En ce qui concerne le logo, il faut remonter à la Première Guerre mondiale. À la base, l’image a été dessinée pour le ravitaillement en viande fraîche par Benjamin Rabier, illustrateur de Gédéon. Pour certains, le dessinateur aurait inspiré Hergé pour la création de Tintin. La jovialité de la Vache qui rit est aussi une arme de communication. "La marque a été, grâce à Léon Bel, très précurseur de tout ce qui est marketing avant que le marketing existe. On va avoir très rapidement dans l’usine, en 1926, un bureau de la publicité qui était inédit à l’époque", explique la guide de la maison de la Vache qui rit. En 1933, la Vache qui rit s’associe au Tour de France en faisant partie notamment de la caravane.
Devenue une icône du pop’art
Après avoir été enrichie en matière grasse, la Vache qui rit entame son tour du monde. Son nom est traduit dans toutes les langues, la Vaca que rie, en Espagne, la Mucca che ride, en Italie… Chaque pays change le nom du fromage, mais également la recette en jouant sur les saveurs. "Au Maroc, on a une Vache qui rit barbecue, aux États-Unis on a fait de la Vache qui rit à la cannelle ou à la fraise", poursuit la guide. Vendue depuis les années 1980 dans 120 pays, seule une partie de sa production est toujours localisée à l’usine de Lons-le-Saunier. "Sur ce site de production, nous produisons plus de 500 millions de portions par an. C’est à peu près 60% du volume qui est réservé à la France et 40% qui est réservé à l’export", explique le responsable de l'usine.
La vache est aussi devenue une icône du pop’art qui nous ferait presque oublier qu’il s’agit avant tout d’un fromage. La recette est en passe de changer. À l’avenir, le lait liquide remplacera celui en poudre et il n’y aura plus d’additifs ni de colorants, mais le secret de fabrication sera toujours aussi bien gardé.
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