REPORTAGE - À Marseille (Bouches-du-Rhône), les pompiers traquent le variant anglais du coronavirus dans les eaux usées. Comment s'y prennent-ils ?
Des unités mobiles spécialisées dans les risques techniques et bactériologiques sont déployées dans différents quartiers de Marseille. Une quarantaine de marins-pompiers traquent toutes les traces de Covid-19 dans les égouts de la ville. Ce lundi matin, ils sont intervenus dans un Ehpad de la cité phocéenne.Ils ont directement effectué un prélèvement dans les eaux usées de l'établissement.
Depuis dimanche, ces marins-pompiers sont particulièrement mobilisés sur la trace du variant anglais. Si leur technique ne permet pas de le différencier par rapport à celui qui circule depuis plusieurs mois, ils sont surtout déployés dans les quartiers où l'on craint la propagation de cette nouvelle souche.
Dimanche, sur la trentaine d'habitants testés, deux se sont révélés positifs. Les prélèvements sont analysés par les marins-pompiers en étroite collaboration avec l'IHU comme ici, dans ce laboratoire au cœur de la caserne. Les résultats sont connus en 25 minutes seulement, un gain de temps considérable et aujourd'hui précieux pour tenter d'endiguer la propagation du variant anglais.