VIDÉO - "Ça nous empoisonne la vie" : à Vence, le ras-le-bol des riverains face au défilé de camions

par RLV | Reportage : Anoushka Flieller, Audrey Lali et Christine Guépard
Publié le 9 mars 2023 à 16h30

Source : JT 13h Semaine

Le bruit est en train de devenir le nouveau mal du siècle.
Quasiment chaque semaine, des habitants se plaignent d'avoir trop de bruit chez eux.
Exemple dans un quartier de Vence, dans les Alpes-Maritimes, où près de 300 camions passent chaque jour.

C'est à un ballet incessant de poids lourds chargés de gravats qu'assiste Matthieu, un habitant de la commune de Vence (Alpes-Maritimes) : "Vous avez l'exemple d'un camion en train de passer", montre-t-il dans la vidéo en tête de cet article. "Voyez comme ça vibre", dit-il, dépité. "Ça nous empoisonne la vie au quotidien. Dès le matin, à 6 heures, c'est invivable." Sur cette voie, 300 camions par jour ont été comptabilisés : "C'est compliqué", dit-il. 

Pour protester, les riverains de la commune ont posté des banderoles tout au long du passage des camions. Sur cette route dangereuse sans trottoir, la situation s'est fortement dégradée ces dernières années : "Il y a 25 ans, nous mangions dehors. Aujourd'hui, tout est remballé, on ne vit plus qu'à l'intérieur", témoigne une riveraine en colère. "Ils font trembler les maisons, ils nous réveillent", ajoute un autre riverain. "Ils me réveillent les petits-enfants le mercredi quand ils sont là".

Le maire propose des aménagements

Comment une telle circulation et une telle nuisance ? Les poids lourds, qui pèsent jusqu'à 32 tonnes, se rendent pour la plupart dans une entreprise qui transforme les déchets du BTP. Notre équipe a rencontré le co-gérant de la société Galgani, Pierre Galgani, qui dit entendre l'exaspération des habitants tout en constatant qu'il y a "des déchets des travaux publics" et qu'il faut "bien les mettre quelque part".

Les riverains demandent la fermeture ou la délocalisation de l'entreprise. Le maire de la commune, Régis Lebigre, propose des aménagements comme limiter la vitesse à 30 kilomètres/heure. "Je viens de prendre deux arrêtés municipaux supplémentaires pour contraindre les horaires d’ouverture de l’activité", annonce-t-il. L'entreprise ne pourra plus travailler pendant la pause-déjeuner, après 17 heures ou le week-end.


RLV | Reportage : Anoushka Flieller, Audrey Lali et Christine Guépard

Tout
TF1 Info