Violences urbaines : les maires pris pour cibles

Violences contre les élus : les mesures de protection des maires en France sont-elles suffisantes ?

par La rédaction de TF1info TF1 | Reportage Sehla Bougriou, Bastien Augey, Fabrice Maillard
Publié le 18 mai 2023 à 10h54
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

La démission du maire de Saint-Brévin, dont la maison avait été incendiée par des militants d'extrême droite, a relancé le débat autour de la protection des élus.
Selon le ministère de l'Intérieur, les violences contre les élus ont augmenté de 32% en 2022.
Et l'accompagnement de l'État face à ces menaces est remis en question.

Sa démission a créé un électrochoc. Le maire de Saint-Brévin, en Loire-Atlantique, a relancé le débat autour de la sécurité des élus après avoir annoncé sa démission. Yannick Morez, maire divers droite de la commune de Loire-Atlantique, avait vu sa maison être incendiée par des militants d'extrême droite en raison de son soutien à un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada).  Lors de son audition au Sénat, celui qui bénéficiait pourtant d'une "protection spécifique", a dénoncé un "manque de soutien de l'État" face aux tensions qui allaient crescendo dans sa commune.

"Face au projet de transfert du Cada, voulu par l'État, je me suis senti démuni, isolé et laissé sans aide", a témoigné Yannick Morez. Face à la situation, le gouvernement a annoncé le lancement d'un centre "d'analyse et de lutte contre les violences faites aux élus" et la création d'un réseau de 3400 référentes dédiés dans les commissariats et les gendarmeries.

+32% d'actes de violences en un an

Il faut dire que la situation se dégrade de manière inquiétante depuis quelques années. Entre 2021 et 2022, les violences contre les élus ont augmenté de 32%. Pourtant, les auteurs de violences contre des édiles s'exposent à trois ans de prison et 75.000 euros d'amende. Des sanctions que le gouvernement veut alourdir, pour aligner les peines sur celles encourues pour des atteintes contre des policiers, des gendarmes ou des pompiers. Les auteurs de violences pourraient ainsi s'exposer à des sanctions allant jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende (pour plus de 8 jours d'ITT).

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Enfin, le dispositif "alarme élus" sera également renforcé : il permet aux élus de se faire enregistrer dans un fichier qui déclenche, en cas d'appel à la police, "une intervention encore plus rapide des forces de sécurité", et qui permet des patrouilles près de son domicile et de la mairie.


La rédaction de TF1info TF1 | Reportage Sehla Bougriou, Bastien Augey, Fabrice Maillard

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