Une femme enceinte a fourni dans une officine près de Strasbourg une ordonnance sur laquelle figurait les lettres "SOS".La pharmacienne a immédiatement alerté la police, qui est intervenue et a placé son compagnon en garde à vue.Il est accusé d'avoir été violent et menaçant vis-à-vis de sa conjointe.
Trois lettres seulement ont suffi à donner l'alerte, et peut-être sauver une vie : une femme enceinte, accompagnée de son conjoint, s'est présentée mardi dans une officine près de Strasbourg et est parvenue à remettre un petit mot à la pharmacienne où était écrit "SOS". Ce qui a permis d'appeler la police et d'arrêter son mari, soupçonné de violences conjugales.
La jeune femme de 36 ans est entrée dans une pharmacie d'Illkirch-Graffenstaden, dans la banlieue de Strasbourg, mardi vers 17h, ont précisé mercredi les forces de l'ordre. Elle a alors présenté une ordonnance en parvenant à glisser un petit morceau de papier où était juste écrit le mot "SOS". "La pharmacienne a alors rapidement pris conscience de la situation et a tout mis en œuvre pour provoquer l'intervention de la police nationale. Rapidement sur place, les policiers ont procédé à l'interpellation du compagnon qui a été placé en garde à vue", a ajouté la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) dans un communiqué.
"Violences verbales et menaces de mort"
"Pendant qu'on discutait avec son conjoint, un collègue est passé à côté d'elle. Elle était assise sur une chaise, on lui a demandé si ça allait et elle a commencé à pleurer. Alors, on s'est vraiment dit qu'elle voulait de l'aide", a raconté la pharmacienne à RTL. Selon France Bleu, cette dernière a tenté de gagner du temps en prétendant ne pas parvenir à lire l'ordonnance et avoir des doutes sur un médicament, l'obligeant à appeler l'hôpital.
Elle serait aussi parvenue à faire passer la cliente de l'autre côté du comptoir en attendant l'arrivée de la police, cinq à dix minutes plus tard. "On a dû la retenir longtemps derrière, heureusement que son conjoint n'a rien dit", se contentant de "se déplacer pour essayer de voir derrière ce qu'il se passait", a-t-elle témoigné auprès de RTL.
"La victime a exposé aux policiers les violences verbales et les menaces de mort dont elle a été victime et pour lesquelles elle n'a pour l'heure jamais osé déposer plainte. Elle a également évoqué le contexte particulièrement compliqué de sa relation actuelle avec son conjoint, le tout dans un climat de séparation et de mariage de complaisance", a poursuivi la DDSP. Le mari, âgé de 30 ans, sera prochainement présenté à la justice, a ajouté cette source, saluant "le professionnalisme et la réactivité de cette pharmacienne".
Ce dispositif baptisé "alerte pharmacie" a été mis en place en mars 2020, durant le premier confinement, au cours duquel les signalements pour violences conjugales avaient bondi de plus de 30%. Il prévoit que les forces de l'ordre puissent intervenir en urgence dès qu'une cliente sollicite de l'aide.
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