Affaire Balotelli : le président de l'OGC Nice demande des "sanctions très lourdes et ciblées"

L’affaire n’en restera pas là. Alors que la commission de discipline de la LFP doit se réunir jeudi soir afin d’ouvrir le dossier des incidents de la rencontre SC Bastia-OGC Nice lors de laquelle Mario Balotelli a été victime d’insultes et cris racistes proférés par certains supporters corses, le président du club azuréen est monté au créneau. Dans un communiqué publié lundi soir sur le site internet de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère a demandé à ce que l’instance française soit intransigeante avec ces fauteurs de troubles. 

"Nous avons pu constater qu'il s'agit de faits isolés commis par quelques individus. Les images les identifient. Ce sont ceux-là même qu'il faut pointer du doigt, et c'est envers eux que l'on doit sévir durement, a réagi Jean-Pierre Rivère. A partir du moment où l'on pénètre dans un stade de foot, on ne perd pas sa responsabilité individuelle. Des sanctions très lourdes, et ciblées doivent être appliquées. Ce n'est pas en sanctionnant toute une tribune, tout un stade, ou tout un club, que nous réglerons le problème."

Mario Balotelli avait accusé samedi une partie du public corse d'avoir "fait des bruits de singe (...) pendant tout le match" qui s'est joué vendredi à Furiani, entre son équipe de Nice et le Sporting Bastia. "Est-ce que le racisme est légal en France ? Ou seulement à Bastia ?", a encore interrogé "Super Mario" sur son compte Instagram samedi matin. Le lendemain du match, la chaîne beIN Sports a diffusé des images d'une poignée de supporters bastiais véhéments à l'égard de Balotelli, notamment lors de l'échauffement. Ces images ont poussé la LFP à condamner "avec la plus grande fermeté les auteurs de ces agissements, qui n'ont rien à faire dans un stade de football".