Les joueuses de la sélection espagnole ont passé le 20 septembre un accord avec la fédération.La plupart ont réintégré l'équipe après la grève suite au baiser non consenti de Luis Rubiales.
La majorité des internationales espagnoles, en grève depuis l'affaire Rubiales, ont accepté mercredi 20 septembre de réintégrer la sélection pour affronter la Suède en Ligue des Nations. "Nous sommes parvenus à une série d'accords qui seront rédigés et signés demain par la Fédération et le Conseil supérieur des Sports", a déclaré mercredi à la presse le secrétaire d'État aux Sports, Victor Francos, après des négociations qui se sont prolongées jusqu'aux petites heures du matin.
Une loi remaniée sur les politiques de genre
"Sur les 23 joueuses convoquées, deux ont demandé la possibilité de quitter le camp d'entraînement pour des raisons (...) d'inconfort personnel", a ajouté Victor Francos, sans dévoiler leur nom. "Les joueuses nous ont fait part de leur inquiétude quant à la nécessité de procéder à de profonds changements au sein de la RFEF (la fédération espagnole de football, NDLR) et la fédération a promis que ces changements interviendraient immédiatement."
L'accord prévoit également de développer la loi espagnole sur "les politiques de genre, les progrès en matière d'égalité salariale, dans les structures pour le sport et spécifiquement pour le football féminin". Lundi, 15 des 23 championnes du monde espagnoles avaient été appelées pour participer aux prochains matchs de Ligue des nations.
Les Espagnoles affrontent la Suède vendredi et la Suisse la semaine prochaine en Ligue des Nations, tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Elles ont d'abord refusé de se présenter à cette convocation, jugeant la démission de Luis Rubiales insuffisante, puis se sont finalement rendues à l'entrainement. Quant à la joueuse Jenni Hermoso, embrassée de force par l'ex-patron du foot espagnol Luis Rubiales, elle a été mise de côté. "La meilleure façon de la protéger", selon la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé.