Chantage à la sextape : Benzema conseille à la FFF "d'attendre la justice avant de faire quoi que ce soit"

Peut-être un petit peu trop en confiance. Intenable sur les terrains malgré sa mise en examen pour "complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement (en l'espèce le chantage)", Karim Benzema vient en effet d'inscrire un doublé en Liga puis un triplé en Ligue des champions. Et au sortir de sa performance majeure face à Malmö (Madrid s'étant imposé 8-0...), l'attaquant tricolore a pris le temps de s'arrêter devant les médias pour faire le point dans cette période troublée.

Jeudi, la FFF pourrait le suspendre d'équipe de France et le priver d'Euro 2016

"Les histoires, depuis tout petit j'en ai. Je ne me focalise que sur mon football, on peut raconter pas mal de choses sur moi comme à chaque fois mais je suis bien ici, a notamment déclaré Benzema qui a souligné le soutien constant reçu de la part du Real depuis que le scandale de la sextape a éclaté début novembre. Je ne calcule que le football et les gens qui m'aiment. Le reste, ce n'est pas mon problème". Pourtant, "le reste" pourrait avoir des conséquences sur "le football", puisque jeudi, la FFF a convoqué une conférence de presse au cours de laquelle devraient être annoncées des sanctions sportives contre lui.

"On verra, lâche encore le joueur, qui sur TF1 la semaine passée espérait encore pouvoir jouer l'Euro 2016 avec les Bleus. Moi, je me concentre sur mon club. Après, il y a une justice et il faudrait attendre la justice avant de faire quoi que ce soit. Mais cela regarde le président et la fédération". Et justement, il semble que le sort de Benzema soit scellé, au moins que ce dernier conseil ne soit entendu par Noël Le Graët et les instances.

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