Cinq choses à savoir sur Marin Cilic, vainqueur de l'US Open 2014

par Marc MECHENOUA
Publié le 9 septembre 2014 à 8h48
Cinq choses à savoir sur Marin Cilic, vainqueur de l'US Open 2014

TENNIS - Vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois de sa carrière, lundi face au Japonais Kei Nishikori (6-3, 6-3, 6-3), le Croate Marin Cilic a remis sa vie en ordre après une affaire de dopage. Avec Goran Ivanisevic, il forme désormais un duo efficace.

Suspendu pour dopage
La nicéthamide fait partie des substances interdites par le Code mondial antidopage. Fin avril 2013, elle a pourtant été retrouvée chez Marin Cilic après un contrôle positif lors du tournoi de Munich. Le 26 juin, peu avant son deuxième match à Wimbledon face à Kenny De Schepper, il annonce son forfait en raison d'une blessure. Un mensonge qui lui permet de se retirer du tournoi et de préparer sa défense. Il est finalement condamné à neuf mois de suspension rétroactive du 1er mai au 31 janvier 2014. Sa peine est finalement ramenée à quatre mois par le Tribunal arbitral du sport, ce qui lui permet de revenir pour le tournoi de Bercy. Pour sa défense, le Croate avait expliqué avoir consommé des tablettes de glucose. Le tout sans savoir qu'elle contenait de la nicéthamide.

Avec Ivanisevic, "l'association parfaite"
Comme Kei Nishikori, protégé de Michael Chang (vainqueur de Roland-Garros en 1989), le Croate collabore avec un ancien vainqueur de Grand Chelem. Depuis un peu moins d'un an, Cilic bosse sous les ordres de Goran Ivanisevic. Dans L'Equipe , le vainqueur de Wimbledon 2001 n'a d'ailleurs pas manqué de faire un parallèle entre les deux joueurs et les deux coaches. "Oui, Kei est une sorte d'évolution de Chang. Dès que j'ai entendu qu'il l'avait pris comme coach, je me suis dit que c'était l'association parfaite. Comme moi et Marin. Après, c'est vrai que je n'avais pas imaginé que je pourrais me retrouver dans la loge du coach face à Michael en finale de l'US Open."

L'inspiration Wawrinka
Après sa victoire écrasante sur Roger Federer en demi-finale (6-3, 6-4, 6-4), le protégé d'Ivanisevic n'a pas manqué d'expliquer les origines de l'histoire que lui et Kei Nishikori venaient d'écrire, à savoir empêcher Roger Federer et Novak Djokovic d'accéder à une finale. Une première depuis neuf ans, où l'un des deux, avec Rafael Nadal ou Andy Murray, étaient toujours en finale d'un Grand Chelem. Dans la conférence de presse d'après-match, il a notamment évoqué la performance de Stanislas Wawrinka comme un déclic pour beaucoup de joueur en dehors du "Big Four". ''C'est certainement une année de changement comparée à toutes ces années où les quatre meilleurs allaient en finale, avançait-il. (Stanislas) Wawrinka (vainqueur à Melbourne) nous a ouvert la porte, pour nous les autres, et je crois que de plus en plus de joueurs maintenant pensent qu'ils peuvent le faire sur les tournois du Grand Chelem."

Vainqueur à Roland-Garros...
Dur et herbe sont les surfaces de prédilection de Marin Cilic. Pourtant, le garçon est à l'aise sur terre battue. Défait par Djokovic cette année, il avait tout de même pris un set au Serbe. Et si c'est dans ce Majeur qu'il a les plus mauvais résultats (huitième de finale en 2009 et 2010), il y a aussi brillé en remportant le tournoi juniors en 2005.

Son club, c'est l'AC Milan
De son club de football préféré, le Croate a dû apprécier les exploits de son compatriote Zvonimir Boban. Mais à l'AC Milan, Marin Cilic était surtout fan de Ricardo Kaka et Robinho. Dommage pour lui, les deux sont repartis au Brésil (le premier à Sao Paulo, le second à Santos). Il pourra désormais suivre et apprécier les performances de Jérémy Ménez.

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Marc MECHENOUA

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