FOOTBALL - Après avoir redressé la barre en Championnat, Marseille a entamé l'année du bon pied en se qualifiant au détriment de Toulouse (1-2 a.p.) en 16e de finale de la Coupe de France, ce dimanche, grâce à un doublé de Rémy Cabella.
Le football, comme le reste, tient à bien peu de choses. Personne ne se souviendra que, durant la première demi-heure du Toulouse FC-Olympique de Marseille de ce dimanche, pour le compte des 32es de finale de la Coupe de France, les Violets se sont procurés trois énormes occasions. Que se serait-il passé si ne serait-ce qu’une d’entre elles avait été concrétisée ? Personne ne le saura. Car la froide réalité dit, elle, que les Phocéens accèdent aux 16es, grâce à deux buts de Rémy Cabella, ce remplaçant qui ne mettait plus un pied devant l’autre il y a encore deux mois.
Le mois de décembre est passé par là et, avec lui, une série de quatre victoires de rang en Ligue 1 ayant permis à Rudi Garcia et à ses hommes d’entamer un cercle vertueux. Celui dans lequel les adversaires peinent à saisir leurs opportunités, tandis que la concurrence incite désormais chaque Marseillais à un volontarisme salvateur, y compris en l’absence de Bafétimbi Gomis, Lassana Diarra et Clinton Njie.
On pense à cette renaissance de Rémy Cabella. Ou encore à la toile de Maxime Lopez sur l’égalisation toulousaine de Jimmy Durmaz, qui ne l’a pas empêché d’offrir une passe décisive, ni de réaliser un match globalement délicieux. Ou encore à cette entrée en jeu pleine de panache d’un Romain Alessandrini, second passeur décisif, qu’on avait quitté au fond du trou un soir de raclée humiliante à Monaco (4-0), le 26 novembre. Déjà une autre époque ? On le saura dimanche prochain, quand cet OM retrouvé ferraillera contre une ASM restée, elle, en pleine bourre. C’est peu dire qu’on a hâte de voir à quoi ça se jouera.