SOUCIS DE TRÉSORERIE - Faute de fonds suffisants au sein de la fédération australienne, le sélectionneur du premier adversaire de l'Équipe de France doit payer de sa poche le salaire de ses huit assistants.
Bert van Marwijk mis à contribution. Le sélectionneur néerlandais de l'Australie, arrivé dans l'urgence au début de l'année, a annoncé la semaine dernière qu'il allait lui-même payer le salaire de ses huit assistants lors de la Coupe du monde 2018, la fédération des Socceroos n'ayant pas les moyens de le faire. "Si vous voulez avoir une chance au Mondial, ces détails sont importants. On doit être professionnel", s'est justifié le technicien de 66 ans, interrogé par le média australien Fairfax. "J'ai besoin d'eux car je n'ai pas le temps. Et donc, pour prendre en main l'équipe, je dois travailler avec des personnes que je connais."
En Russie, Bert Van Marwijk est assisté par ses compatriotes, parmi lesquels l'ancien international et boucher de service sur les terrains, Mark Van Bommel, mais aussi Roel Coumans, Jurgen Dirkx et Taco Van den Velde, avec qui il a déjà travaillé, ainsi que deux analystes vidéo et deux personnes chargées de superviser les adversaires.
"Ces adjoints doivent voir à travers mes yeux et savoir ce que je veux mettre en place. Je ne peux pas me permettre d'avoir des problèmes de communication avec eux. J'aurais bien voulu travailler avec des Australiens, mais je n'ai pas le temps. Se connaître, ça prend du temps, et je n'en ai pas", a poursuivi Van Marwijk. Le Néerlandais, qui avait emmené les Pays-Bas en finale du Mondial en 2010 (défaite 1-0 face à l'Espagne), est engagé jusqu'à la fin de la Coupe du monde 2018. Il touchera 650.000 euros.
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